Une exposition sur l’anicinabe présentée à Paris

  • Publié le 21 avr. 2022 (Mis à jour le 9 avr. 2025)
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Dominic Chamberland

«Nin, Je suis, I am», une exposition sur la langue anicinabe développée par l’organisme régional Minwashin, est présentée à l’ONU pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), du 21 au 27 avril à Paris, afin de souligner la Journée internationale de la Terre nourricière et la Décennie internationale des langues autochtones.

Destinée d’abord aux communautés anicinabek du Québec et de l’Ontario, cette exposition nomade se veut un hommage à la langue anicinabe et un moyen de stimuler la réflexion autour de l’enjeu de sa revitalisation, explique-t-on chez Minwashin, organisme voué au soutien, au développement et à la célébration des arts, de la langue et de la culture des Anicinabe (Algonquins).

L’exposition a été créée avant tout pour les écoles des communautés anicinabek dans le but de susciter l’intérêt et la fierté des jeunes envers leur identité, leur langue et leur héritage ancestral, signale-t-on en faisant remarquer que «Nin» fera rayonner la culture anicinabe en Europe.

«C’est une occasion importante pour nous, parce qu’elle nous permet de faire résonner notre langue et d’affirmer notre culture au-delà de nos communautés», souligne le président de Minwashin, Richard Kistabish.

Dès son retour au Québec, l’exposition amorcera une tournée en se déplaçant d’une communauté à l’autre, ce printemps et l’automne prochain. «’’Nin’’ pourra créer un momentum pour les membres de nos communautés, affirme M. Kistabish. Elle sera pour nous l’occasion de parler de notre langue, de l’honorer et de discuter de sa revitalisation. Ces discussions serviront à nourrir le plan d’action de Minwashin pour la Décennie. Je suis certain que partout où elle ira, cette exposition laissera sa trace», mentionne-t-il.

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