Restructuration majeure au Service de sécurité incendie de Val-d’Or

  • Publié le 11 avr. 2022 (Mis à jour le 23 mai 2025)
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Pierre-Olivier Poulin

MUNICIPAL – La gestion des effectifs sera dorénavant bien différente au sein du Service de sécurité incendie de Val-d’Or. Depuis ce lundi, quatre équipes de relève, composées chacune de quatre pompiers, seront en rotation pour assurer une présence continuelle à la caserne.

Chaque quatuor sera composé d’un chef aux opérations, d’un lieutenant, d’un pompier admissible au rang de lieutenant, d’un pompier complémentaire et d’un employé à temps partiel. Auparavant, seulement un sapeur était de garde à la caserne, tandis que le reste de l’équipe était soit à son lieu de travail ou à son domicile. Maintenant qu’ils n’auront plus besoin de se rendre au poste de sécurité incendie et de se préparer à l’appel d’urgence, les pompiers de Val-d’Or pourront se rendre sur les lieux des événements beaucoup plus rapidement. 

«Sur une intervention d’urgence, tout est une question de rapidité. Lorsqu’on fonctionne seulement avec des pompiers à temps partiel, on parlait, pour Val-d’Or, d’un temps d’intervention qui variait entre huit et neuf minutes de mobilisation, avant de quitter la caserne. Maintenant, ce n’est plus le cas. Les pompiers quittent la caserne dès l’appel initial», souligne le chef du Service de sécurité incendie de la Ville de Val-d’Or, Éric Hébert. 

Bien que le tout se soit officialisé lundi après-midi, le département a eu l’occasion de tester l’efficacité de cette manière de faire, compte tenu du contexte de la pandémie. Dans la dernière année, les pertes matérielles ont été évaluées à seulement 500 000$, une amélioration considérable, puisque la moyenne annuelle des cinq dernières années s’élevait à 2,5 millions$. 

«Au niveau de la prévention des incendies, c’est beaucoup plus facile quand on a des gens en caserne pour aller sur notre territoire. Ce sont les bénéfices qu’on retient de tout ça», mentionne M. Hébert. 

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Le Service de sécurité incendie de Val-d’Or comptera sur des équipes complètes pour assurer une garde continuelle à la caserne.

Aucun changement financier 

Prévue dans le dernier budget municipal présenté cet hiver, cette restructuration ne devrait pas avoir trop d’impacts sur les finances de la Ville de Val-d’Or, du moins pour la première année, estime la mairesse Céline Brindamour. Un tour de force relativement majeur, car le nombre d’employés à temps plein est passé de quatre à 12. Les postes disponibles ont par ailleurs tous été pourvus à l’interne. 

«Pour la première année, il n’y a pas d’incidence. Par contre, je suis toujours mal à l’aise de dire que ça ne changera rien, alors on verra à l’issue de cette première année. Selon les calculs, il ne devrait pas y avoir de grands changements, indique la mairesse. 

«Naturellement, on va voir, dès aujourd’hui, l’incidence que ça va avoir lorsque ce sera le temps de répondre à des appels. La preuve a été faite, et c’est quelque chose qui est très positif. Avec toutes les demandes que nous avons et quand on regarde le schéma de couverture de risques, on va aller au-delà de ça», ajoute Mme Brindamour. 

Un musée avec ça 

En plus de présenter ses nouvelles façons de procéder, le Service de sécurité incendie de Val-d’Or a présenté les premiers articles d’un futur musée à la mémoire des anciens pompiers de Val-d’Or qui se sont impliqués dans les dernières décennies. En plus d’articles ayant composé l’ancienne caserne locale, les visiteurs pourront voir des images d’incendies majeurs qui ont marqué Val-d’Or au courant des années. Pour le moment, les accès ne sont pas encore ouverts compte tenu de la pandémie.  

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