La hausse du prix de l’or stimule l’exploration minière

  • Publié le 11 avr. 2022 (Mis à jour le 9 avr. 2025)
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Thierry de Noncourt

La hausse du cours de l’or, qui est au seuil des 2000 $ US, risque d’apporter beaucoup d’eau au moulin des sociétés d’explorations minières en raison du statut de valeur refuge du métal précieux. 

Si ce statut avait été mis en doute au cours des dernières années, l’incertitude engendrée par la guerre en Ukraine, ajoutée à la crise pandémique et celle des chaines d’approvisionnement ou de la dette américaine a remis de l’avant l’importance de l’or pour la stabilité économique mondiale. Il s’agit, malgré le triste contexte, d’une bonne nouvelle pour les régions minières comme l’Abitibi-Témiscamingue, le Nord-du-Québec et le Nord-est ontarien, qui profitent de l’attraction de l’or auprès des investisseurs.  

Explorer pour les mines de demain 

La venue d’argent frais stimule l’exploration essentielle à la valorisation des propriétés minières et au développement de nouvelles mines. «Ça permet de mettre plus de projets en valeur. Quand le financement est plus important, on peut ajouter des séquences de travaux, ça amène plus d’opportunités aux entreprises», a confié Valérie Fillion, directrice générale de l’Association de l'exploration minière du Québec (AEMQ).  

Qui dit plus d’exploration dit plus de produits et de services requis auprès des entreprises de l’écosystème minier. «Que l’on parle de géophysique, de forage, d’analyses en laboratoires, c’est toute la chaîne qui s’enclenche», a-elle illustré.  

Se moderniser pour répondre aux enjeux de main-d’œuvre 

Pour répondre aux enjeux de manque de main-d’œuvre exacerbée par la demande de toute part au sein de l’industrie en surchauffe, les entreprises qui feront appel aux nouvelles technologies devraient être avantagées, selon Valérie Fillion. «À moyen terme, le forage sera beaucoup plus assisté. Les métiers se transforment, les opérateurs d’équipements auront des tâches différentes avec plus de responsabilités. En changeant nos façons de faire et en intégrant les technologies, on sera capable d’amortir la cyclicité de la main-d’œuvre», a-t-elle soutenu. 

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