Aide de 900 000 $ pour les femmes autochtones victimes de violence

  • Publié le 11 févr. 2025 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Lucie Charest

Un investissement de 882 979 $, échelonné sur 3 ans, est attribué à l'organisme Espace Femmes Premières Nations Québec (EFPNQ) pour soutenir les femmes des Premières Nations exposées à la violence conjugale, familiale et sexuelle.

« Lutter contre la violence faite aux femmes est une priorité du gouvernement du Québec », a souligné Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine lors de l’annonce officielle tenue à Wendake le 10 février.  « La mise sur pied de cette ligne téléphonique permettra de bonifier nos efforts en offrant des services adaptés aux besoins des femmes autochtones. Je félicite l'initiative de l'organisme Espace Femmes Premières Nations Québec », a-t-elle poursuivi.  

Ligne téléphonique et autres services 

La somme octroyée permettra la création d'une ligne téléphonique de soutien et d'accompagnement accessible 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Les femmes autochtones victimes de violence ou en situation précaire pourront y obtenir de l'aide en français, en anglais et dans plusieurs langues autochtones.  

« Nous sommes profondément reconnaissantes pour cette subvention, a noté Marjolaine Étienne, présidente de Femmes autochtones du Québec. Grâce à ce soutien, il nous sera possible de créer un espace sécurisant où les femmes peuvent trouver l'écoute, le soutien et les ressources nécessaires pour reconstruire leur vie. » 

Mis sur pied en collaboration avec Femmes autochtones du Québec, ce soutien financier, contribuera, de plus, à développer et offrir des services de référencement vers des ressources d'aide psychosociale, juridique ou autre qui offrent des services culturellement pertinents pour les usagères. 

« Il nous sera possible de créer un espace sécurisant où les femmes peuvent trouver l'écoute, le soutien et les ressources nécessaires pour reconstruire leur vie » 

 − Marjolaine Étienne

Ce projet répond à la mesure « Soutenir des initiatives d'accompagnement psychosocial pour les femmes autochtones du Québec vivant des situations de violences conjugale, familiale et/ou sexuelle ». Celle-ci est issue de la bonification du 30 avril 2024 de la Stratégie gouvernementale intégrée pour contrer la violence sexuelle, la violence conjugale et Rebâtir la confiance 2022-2027. 

Risque davantage élevé 

Rappelons que Femmes autochtones du Québec, à l'origine  de l’organisme à but non lucratif EFPNQ, lutte contre la violence sous toutes ses formes depuis maintenant 50 ans. Cette récente initiative renforce sa mission de défendre les droits des femmes et de soutenir leur aspiration à un avenir où elles peuvent vivre en sécurité et avec dignité. Lesquelles ont un risque plus élevé d'être victimes de violence conjugale et de subir des formes plus graves de violence que les femmes non autochtones. Elles sont également surreprésentées en tant que victimes d'homicide commis par un partenaire intime. 

Articles les plus consultés

Malcolm Larche en compagnie de la lieutenante-gouverneure du Québec, Manon Jeannotte.
Actualités
Communauté
Éducation

Rebond gagnant pour Malcolm Larche, du basket-ball à la médecine

L’Amossois Malcolm Larche sera bientôt étudiant en médecine à l'Université Laval après avoir brillé au Cégep et en basket-ball.
De gauche à droite : Régis Pénosway, Daniel Paré et Lucien Wabanonik.

Photo gracieuseté.
Actualités
Mines

Une entente scelle la collaboration entre Agnico Eagle et deux Premières Nations

L'entente de collaboration porte sur les activités de la mine Akasaba Ouest.
Actualités

L’Abitibi-Témiscamingue | La région où les habitants sont les moins heureux au Québec (devant Montréal)

Selon le sondage de l’Indice de bonheur Léger 2025, l’Abitibi‑Témiscamingue se classe 15ᵉ des 16 régions du Québec avec un score moyen de 69,7 sur 100, enregistrant une baisse de 4,2 points depuis 2021.