Don de cellules souches : Olivier Lacoursière a rencontré sa receveuse

  • Publié le 1 nov. 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes

C’est à Rouyn-Noranda, au cours du mois de septembre, qu’Olivier Lacoursière a pu discuter avec Lise Béland, à qui il a sauvé la vie grâce à son don de cellules souches. Le Rouynorandien nous raconte ce moment qu’il n’est pas prêt d’oublier.

Chaque année, Héma-Québec rapporte que « des milliers de personnes comptent sur le Registre des donneurs de cellules souches pour trouver une donneuse ou un donneur compatible ». C’est en décembre 2019, en circulant sur Facebook, qu’Olivier Lacoursière a pris la décision de s’inscrire sur ce Registre. « Je suis tombé sur un reportage de Radio-Canada, qui expliquait que deux sœurs cherchaient un donneur de cellules souches compatible pour leur amie. Avant ça, c’était de l’inconnu pour moi », reconnaît ce dernier. 

13 mars 2023 

Presque quatre ans plus tard, le Rouynorandien procédait à son don de cellules souches sans connaître l’identité de la personne qui s’apprêtait à les recevoir. « Le jour même, je posais des questions aux médecins et aux infirmières. Je savais que j’avais sauvé la vie de quelqu’un et je voulais mettre un visage sur cette personne, savoir comment elle se portait. Mais avec le secret professionnel, ils ne me répondaient pas », relate Olivier Lacoursière. 

Après un an d’attente, il a été autorisé à obtenir de l’information sur sa receveuse. « J’ai donc rédigé une lettre en anglais, parce que la personne pouvait venir de différents endroits dans le monde. Je ne pouvais pas communiquer ma provenance, mon âge ou même mon nom. Dans cette lettre, j’ai raconté mon histoire et j’espérais que la personne aille bien. Elle a ensuite été remise à la patiente et elle a accepté de me rencontrer », se souvient le Témiscabitibien. 

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Olivier Lacoursière espère désormais que son histoire aidera à sensibiliser la population sur cette cause et encouragera les jeunes de 18 à 35 ans à s’inscrire davantage sur le Registre des donneurs de cellules souches.

Geste simple aux grandes répercussions

Et en septembre dernier, la magie a opéré, donneur et receveuse se sont (enfin) rencontrés. « J’avais hâte de savoir comment elle allait, en apprendre davantage sur sa maladie, son histoire et ce qui l’avait amené à être obligée de recevoir une greffe. J’ai pu voir sa joie de vivre, son entourage et les activités qu’elle peut faire désormais », témoigne Olivier Lacoursière.  

Le moment où Lise Béland lui a montré des photos de ses petits-enfants a été particulièrement riche en émotions pour le Rouynorandien. « Les voir avec des pancartes sur lesquelles il est écrit merci d’avoir sauvé grand-maman, ça vaut tout l’or du monde. J’ai perdu ma grand-mère lorsque j’avais 12 ans et j’étais proche d’elle. Voir que j’ai aidé cette dame-là à encore pouvoir être avec ses petits-enfants, ça vient me réconforter avec l’histoire que j’ai vécue », affirme ce dernier. 

Après cette première rencontre, Olivier Lacoursière et Lise Béland comptent bien rester en contact et continuer à se donner des nouvelles. « On s’écrit sur Messenger et d’ailleurs on s’est envoyé des messages aujourd’hui. Elle est vraiment contente de voir tous les bons commentaires sur les réseaux sociaux et ça me rend heureux de voir à quel point elle est sur un nuage. Ce sont de très beaux moments que je vis », rapporte le Rouynorandien en espérant que cette histoire en encourage d’autres. 

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