Pulvérisations aériennes contre la tordeuse amorcées à Val-d’Or

  • Publié le 29 mai 2025 (Mis à jour le 29 mai 2025)
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Les premières opérations de pulvérisation aérienne pour freiner l’épidémie de tordeuse des bourgeons de l’épinette sont lancées. (Photo : Unsplash)
Les premières opérations de pulvérisation aérienne pour freiner l’épidémie de tordeuse des bourgeons de l’épinette sont lancées. (Photo : Unsplash)

La SOPFIM a lancé, le 28 mai en Abitibi-Témiscamingue, les premières opérations de pulvérisation aérienne de l’année pour freiner l’épidémie de tordeuse des bourgeons de l’épinette.

Une intervention ciblée en Abitibi-Témiscamingue

Les premières pulvérisations du programme 2025 de la Société de protection des forêts contre les insectes et maladies (SOPFIM) ont débuté mercredi soir dans le secteur de Val-d’Or. Ces opérations visent à protéger les forêts publiques et privées gravement touchées par la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE), un insecte ravageur responsable de vastes dommages depuis plusieurs années.

Dans les jours à venir, les interventions aériennes s’étendront aux autres secteurs prévus par le programme, sous réserve de conditions météorologiques favorables. L’ensemble des traitements devrait être complété d’ici la fin de juin ou au tout début de juillet.

Un insecticide biologique sécuritaire

La SOPFIM utilise exclusivement le Bacillus thuringiensis variété kurstaki (Btk), un insecticide biologique homologué par Santé Canada. Ce produit, dont l’efficacité est reconnue, agit spécifiquement sur les chenilles de certains insectes, tout en étant inoffensif pour la santé humaine, la faune, la flore et l’environnement. Son usage vise à maintenir la vitalité des forêts infestées durant la période épidémique.

Une vaste superficie couverte à travers le Québec

En 2025, les pulvérisations concerneront plus de 640 000 hectares de forêts infestées par la TBE répartis dans dix régions administratives, dont l’Abitibi-Témiscamingue (90 000 ha), le Saguenay–Lac-Saint-Jean (140 000 ha), la Gaspésie (107 000 ha) et le Bas-Saint-Laurent (107 000 ha). D’autres territoires sont aussi concernés, notamment la Côte-Nord, les Laurentides, l’Outaouais, la Capitale-Nationale, la Chaudière-Appalaches et le Nord-du-Québec.

Gros plan sur une branche d'épinette regorgeant de bourgeons.
Le Bacillus thuringiensis variété kurstaki est inoffensif pour la santé humaine, la faune, la flore et l’environnement. (Photo : Unsplash)

Un organisme mandaté pour la santé des forêts

Seul organisme officiellement reconnu pour la lutte contre les insectes ravageurs forestiers au Québec, la SOPFIM est une organisation à but non lucratif réunissant les propriétaires forestiers, l’industrie du bois et le gouvernement. Sa mission est de protéger les écosystèmes forestiers tout en respectant l’environnement et les communautés.

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