La Sarre mise sur des « projets phares » culturels

  • Publié le 8 sept. 2025 (Mis à jour le 9 sept. 2025)
  • Lecture : 3 minutes
La Maison de la culture.

Photo gracieuseté.
La Maison de la culture. Photo gracieuseté.

 une nouveauté qui doit mettre en avant chaque saison un ou quelques projets culturels rassembleurs.

Cette formule vise à unir les efforts du service culturel et de ses partenaires autour d’initiatives marquantes. Elle se distingue par son caractère novateur et par sa volonté de créer des ponts entre culture et communauté, favorisant la découverte, la participation et le dialogue citoyen autour des arts.

La cheffe du service diffusion, culture et évènements, Marie-Eve de Chavigny, déclare qu’« avec les projets phares, nous voulons mettre en avant des initiatives qui marquent une saison entière et qui rassemblent nos forces. Ce sont des projets porteurs qui deviennent des points de repère pour la population et qui illustrent la créativité et le dynamisme culturel de La Sarre ».

Par cette approche, la Ville veut proposer à la population des expériences culturelles fortes, tout en encourageant la médiation et en mettant en valeur le patrimoine ainsi que la création contemporaine.

Pour l’automne, deux projets phares dominent la programmation : l’installation immersive L’Abitibi-Témiscamingue sur vinyle, retraçant l’histoire musicale régionale, et Diorama, une exploration sensorielle et collaborative aux croisements de plusieurs disciplines artistiques.

« Ces deux projets sont des occasions concrètes d’aller à la rencontre des citoyens et de leur faire vivre la culture autrement. Qu’il s’agisse de redécouvrir notre histoire musicale ou d’expérimenter une création collective comme Diorama, c’est sur le terrain, avec les gens, que la magie prend vie », explique le médiateur culturel, François Grenier.

L’Abitibi-Témiscamingue sur vinyle

Le Centre d’art de La Sarre présentera, du 11 septembre au 28 novembre 2025, l’installation immersive L’Abitibi-Témiscamingue sur vinyle, imaginée par le journaliste et spécialiste de la musique québécoise Félix B. Desfossés. L’exposition mettra en valeur la production musicale régionale à travers une vaste collection de vinyles, d’instruments, de costumes de scène et d’objets promotionnels, retraçant l’évolution de la scène musicale entre les années 1940 et 1980.

Grâce à des codes QR, les visiteurs pourront écouter des extraits et profiter d’une expérience sonore singulière. Parmi les artistes mis de l’avant, Dany Aubé et Paul Daraiche occupent une place centrale.

L’installation cherche à raviver la mémoire collective et à affirmer l’identité culturelle québécoise à travers la musique.

La programmation sera enrichie par divers événements : un atelier de croquis dirigé par l’artiste Louisa Nicol, où les participants s’inspireront de modèles vivants et d’artéfacts musicaux ; une rencontre Banc de scène avec Dany Aubé, prévue le 28 septembre au théâtre Lilianne-Perrault et animée par Félix B. Desfossés.

Enfin, une conférence au cœur même de l’installation, le 25 octobre, durant laquelle ce dernier partagera recherches et anecdotes sur les artistes régionaux. Une invitation à redécouvrir les trésors musicaux de l’Abitibi-Témiscamingue.

Diorama, une immersion entre mouvement et lumière

Le projet Diorama convie le public à une série d’expériences uniques, où la création artistique se déploie en direct. Lors de la Vitrine Diorama, les spectateurs assisteront pendant deux heures au travail d’artistes à l’œuvre. Cette répétition publique invite dessinateurs, photographes et performeurs à explorer le corps et ses mouvements dans un espace libre d’accès, propice à la rencontre.

Au cœur de l’expérience, un module interactif réagit aux gestes des danseurs par des variations de hauteur, de pliage et de lumière, créant un environnement sensoriel immersif.

Ce dispositif sera présenté le 6 décembre lors de deux ateliers de danse animés par des professionnels : l’un pour les jeunes de 8 à 13 ans, l’autre destiné aux 14 ans et plus (places limitées, sur inscription).

Le troisième rendez-vous, la Passerelle artistique Diorama, proposera une rencontre privilégiée entre artistes et public. Les participants découvriront les coulisses de la création, assisteront à une présentation des œuvres et échangeront avec les concepteurs du module interactif, levant ainsi le voile sur les dimensions techniques et humaines de cette démarche novatrice.

Une invitation à vivre l’art différemment, en mouvement et en interaction.

Une série web pour prolonger l’expérience

En parallèle, une série web sera diffusée pour promouvoir Diorama et susciter la curiosité. Neuf épisodes de une à deux minutes mettront en lumière de jeunes danseurs locaux réunis en brigade. Publiés avant et pendant l’événement, ces capsules aborderont la rencontre entre la danse et l’art numérique, ainsi que la relation entre humains et machines.

Elles permettront aux spectateurs de suivre pas à pas le processus créatif tout en découvrant l’évolution de la brigade.Le premier épisode est prévu pour le 8 octobre prochain.

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