Sécheresse de 2023 : les agriculteurs compensés par Québec

Publié le 14 juin 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Ian-Thomas Bélanger

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L’Union des Producteurs Agricoles de l’Abitibi-Témiscamingue applaudit l’enveloppe de 1 600 000$ versée par Québec pour dédommager les producteurs agricoles de la région pour la sécheresse survenue en 2023.

Le président de l’UPA régionale, Pascal Rheault, souligne cependant que les données des stations météo, qui servent à indemniser les producteurs inscrits à l’assurance récolte foin, n’ont pas capté l’ampleur des pertes de l’été 2023.

« On est quand même loin du compte car nous évaluons les pertes à environ 3 millions de dollars. Cependant, C’est une bonne ouverture du ministre de l’Agriculture d’avoir octroyé les fonds, car il comprend que l’assurance récolte n’a pas fait son travail. C’est sûr que ça ouvre la porte à une refonte du programme d’assurance récolte afin que ça puisse vraiment aider les agriculteurs », a déclaré Pascal Rheault.

Le président de l’UPA régionale ajoute que les agriculteurs vont ainsi devoir prendre en charge une partie des pertes.

Pascal Rheault reconnaît cependant l’effort consenti par Québec afin d’aider financièrement les producteurs et productrices de l’Abitibi-Témiscamingue.

« Je suis convaincu que cette aide est le maximum que nous pouvions aller chercher dans les circonstances. Nous avons pu compter sur le support indéfectible de la Confédération de l’UPA, dont le président général Martin Caron et son équipe, pour ce dossier qui faisait partie des priorités de l’organisation à régler à court terme, à la suite des mobilisations tenues un peu partout au Québec, dans les derniers mois. Bien que cela ne règle pas toutes les pertes, j’espère que cela permettra aux producteurs et productrices de regarder vers l’avenir et de se concentrer sur la présente saison de récoltes. »

Rappelons que la sécheresse qui a frappé l’Abitibi-Témiscamingue en 2023 avait causé des pertes nettes de 38.8 % aux agriculteurs de la région, ce qui avait placé un fardeau économique supplémentaire sur les épaules des propriétaires de fermes.