Petits et grands gestes pour contrer la maltraitance

Publié le 10 juin 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Lucie Charest

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AÎNÉS – Fraude grands-parents, vol de NIP, arnaques sentimentales, nommez-les. Nos aînés sont de plus en plus des cibles convoitées. La journée d’information sur la « bientraitance » proposée le 12 juin au Centre des Congrès de Rouyn-Noranda informera et outillera ces personnes plus vulnérables.

« Sous la présidence d’honneur de Sylvie Turgeon, conseillère municipale et présidente du comité de suivi de la Politique de la famille et des aînés, cet événement a pour objectif de sensibiliser et d'informer sur les meilleures pratiques pour assurer le bien-être et le respect des aînés dans notre communauté », a indiqué Dominique Morin de Ville et villages en santé Rouyn-Noranda.

En plus de la vingtaine de kiosques d’information, trois conférences seront données par des experts en avant-midi sur la planification successorale et les successions insolvables, la prévention de la fraude et de la maltraitance financière et enfin, les droits en matière de logement. La troupe de théâtre Parminou poursuivra, en après-midi, avec sa pièce « La vie des autres ».

Pour la présidente d’honneur, Sylvie Turgeon, ce genre d’événement est incontournable. « En informant et en sensibilisant les personnes aînées, on renforce leur pourvoir d’agir », a-t-elle souligné.

« En informant et en sensibilisant les personnes aînées, on renforce leur pourvoir d’agir »

– Sylvie Turgeon

Au quotidien

La prévention de la maltraitance sous toutes ses formes se pratique aussi au jour le jour, à travers des petits gestes, selon le président de la FADOQ de l’Abitibi-Témiscamingue, Frédéric Audet.

« Dans le cadre de chacune des activités que nous avons, soit au niveau régional ou au niveau local, nous sommes très attentifs à ce que vivent nos membres, a-t-il indiqué. On s’informe, on leur demande comment ça va, si quelque chose les préoccupe, on s’assure qu’ils ne vivent pas de problématiques, sans être trop insistants. ».

Lors de ces activités sociales de groupe, de la sensibilisation, le rappel de certaines mesures de sécurité peuvent être réitérés. Parmi ces consignes de sécurité pensons à ne jamais donner le numéro de téléphone de quelqu’un sans avoir vérifié le réel motif de la demande et avoir obtenu le consentement de la personne concernée.

La FADOQ de l’Abitibi-Témiscamingue compte 10 clubs locaux regroupant 12 500 membres. Chaque club propose de quatre à cinq activités par mois. Il s’agit d’activités aussi variées que des parties de cartes, de billard. « Nous avons même des personnes qui viennent ici au club Le Cotillon de Sainte-Germaine-de-Boulé, de deux à trois fois par semaine », a noté M. Audet.

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