Santé et sécurité dans les mines : de nouvelles avenues

  • Publié le 21 nov. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Michel Ducas

Environ 300 participants, principalement des directeurs en Santé et sécurité, ont participé, à Rouyn-Noranda, au 57e colloque SST, organisé par l’Association minière du Québec.  En plus des conférenciers sur place, l’AMQ a honoré, lors de son gala, une centaine d’entreprises minières de l’Abitibi-Témiscamingue. 

En plus des kiosques des différentes entreprises, les participants ont eu droit à des conférences sur différents sujets touchant la santé et la sécurité du travail, à la sauce minière.  « Nous avons différents comités de travail sur la santé et la prévention des accidents qui se rencontrent trois fois l’an, indique le responsable de la santé et sécurité du travail à l’AMQ, Martin Gagnon.  C’est avec eux que nous décidons des sujets abordés au cours du colloque. 

  

Des sujets différents avec les années. 

 

Pour l’AMQ, la santé et la sécurité du travail a bien changé depuis le premier colloque, en 1965.  En cela, l’AMQ essaie de toujours se mettre à la page.  « Nous devons faire preuve de leadership en la matière, rappelle M. Gagnon.  Notre but premier et d’offrir des outils aux entreprises et à leurs responsables en santé-sécurité, pour que leur bilan soit toujours positif. » 

 

Ainsi, on a vu de plus en plus de femmes parmi les conférenciers, parce que les sujets abordés, justement, ont changé.  Parmi ceux-là, il y a la nutrition.  L’AMQ a donc invité Andréanne Martin, qui a donné des outils aux participants sur leur nutrition au quotidien.  « Travailler dans une mine, cela demeure un travail physique, rappelle Martin Gagnon.  Le travail est dur et les quarts de travail sont longs.  Il faut donc soigner sa nutrition, faire les bons choix pour avoir l’énergie de se rendre à la fin de son quart de travail. » 

 

La santé mentale est aussi devenue un enjeu dans le domaine minier, pour les mêmes raisons.  « On a parfois des quarts de travail, de 12, 14 heures, souligne M. Gagnon.  On a des travailleurs qui partent pendant plusieurs jours à l’extérieur (les fameuses runs).  Cela peut être dur sur la santé mentale des travailleurs.  Il faut savoir garder un certain équilibre. »  

 

100 prix en Abitibi-Témiscamingue 

 

Lors de son gala, l’AMQ a rendu hommage à 169 contremaîtres et superviseurs de l’industrie minière pour leurs performances en santé-sécurité.  De ce nombre, une centaine provenaient de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec.  Afin de souligner leurs performances et celles de leur équipe qui ont permis de maintenir des milieux de travail sécuritaires pour des périodes variant entre 50 000 et 750 000 heures pour l’année 2022, chacun des contremaîtres et superviseurs s’est vu remettre un Trophée Reconnaissance SST. 

 

« Cette année encore, les excellents résultats des superviseurs et contremaitres sont une grande fierté pour l’industrie minière, a déclaré la PDG, Josée Méthot.  À l’AMQ, nous sommes heureux de remettre ces trophées Reconnaissance SST qui témoignent des efforts continus de la part des équipes.  

 

Nous félicitons chaudement aussi M. Sylvain Bureau, de la mine Canadian Malartic, propriété de Mines Agnico Eagle Ltée qui signe le record du nombre d’heures travaillées sans accident dans notre industrie, soit 750 000 heures.  Un record de cette envergure est possible grâce au dévouement des travailleurs et des équipes ainsi qu’à l’amélioration continue des pratiques. » 

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