Des souvenirs familiaux projetés au grand écran

  • Publié le 26 oct. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 3 minutes
Chloe Pronovost

Gabrielle Gingras, originaire du Témiscamingue, présentera en première mondiale, le 31 octobre prochain, son tout premier court-métrage intitulé Le temps des orages. 

Originaire de la région, Gabrielle Gingras tenait à mettre en vedette des acteurs et actrices témiscabitibiens dans son premier court-métrage qui fut également tourné sur le territoire. « J’ai décidé de venir tourner le film directement au Témiscamingue, j’ai aussi un casting 100% témiscabitibien et j’en suis très fière. C’était très important de venir tourner le film ici parce que je suis originaire d’ici et c’est ici que j’ai grandi. Le chalet dans lequel on a tourné le film, c’est le chalet à mon oncle. C’est un endroit qui est important dans mes souvenirs, on y allait souvent quand j’étais petite », raconte la jeune réalisatrice et productrice âgée d’à peine 25 ans.

Il s’agit du premier projet professionnel de Gabrielle Gingras qui a travaillé sur de nombreux plateaux de tournage dont le film Vampire humaniste cherche suicidaire consentant qui sera également présenté le 31 octobre prochain au Festival. Le temps des orages apporte au grand écran certains souvenirs familiaux de Gabrielle. Les personnages portent notamment les mêmes prénoms que son frère, ses sœurs et ses parents.

La jeune artiste du 7e art se dit fébrile de voir la réaction de sa famille lors du visionnement. « C’est basé sur des anecdotes familiales, il y en a qui sont 100% vraies, il y en a que j’ai un peu adapté à la fiction. Pour moi, il n’y a pas tant l’élément de surprise, parce que c’est moi qui ai pris toutes les décisions créatives par rapport au film, mais certainement pour les membres de ma famille ça va leur rappeler des souvenirs et les faire rire. Je ne leur ai rien montré encore. J’avais envie qu’ils voient le film dans les meilleures conditions possibles et je pense que pendant le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue ça ne pouvait pas être mieux », raconte avec excitation Gabrielle. Il s’agit d’ailleurs d’un honneur pour la jeune réalisatrice et productrice de voir son court-métrage présenté sur les écrans du Festival du Cinéma en Abitibi-Témiscamingue. Rappelons d’ailleurs que Le temps des orages sera présenté pour la toute première fois à 13h30 lors de l’après-midi Fonderie Horne. « C’est vraiment un privilège ! C’est un Festival que j’aime et que j’affectionne particulièrement, et ce, depuis longtemps. J’ai vraiment de beaux souvenirs au Festival quand j’étais étudiante au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et même quand j’étais au primaire et qu’il y avait des projections au Témiscamingue du volet jeunesse. Ça me fait vraiment chaud au cœur de présenter mon film pour la première fois au Festival et de faire partie des gens qui présentent des films. C’est vraiment spécial ! Je suis fière et honorée. »

La cinéaste nous confie déjà travailler sur l’écriture et le développement d’un autre projet de court-métrage qui, pour l’instant, s’intitule Miss Météo. « La météorologie c’est vraiment quelque chose qui me passionne depuis bien longtemps. J’ai eu une passion un peu démesurée pour la météorologie quand j’étais jeune, aux alentours de 10-12 ans et c’est une des grosses inspirations pour mon prochain court-métrage et que j’ai aussi utilisé dans Le temps des orages. Je trouve que la météorologie ça image bien les émotions que ce soit dans la perte ou la prise de contrôle des émotions. Je trouve que ça se vulgarise bien pour les enfants aussi et ça met bien en image ce que l’on peut ressentir. Je pense que c’est pour ça que je suis bien attirée par la météorologie en général dans mes projets. »

Gabrielle Gingras sera certainement une artiste à surveiller pour cette édition du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue et pour les prochaines éditions à venir.  

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