Des chaises vides au Cégep

  • Publié le 27 sept. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Michel Ducas

Le regroupement des syndicats du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue a entrepris une action d’éclat mercredi, pour dénoncer la lenteur des p négociations avec l’employeur.  Au total, les trois syndicats représentent plus de 600 employés. 

Le syndicat des enseignants, celui des professionnels et celui des employés de soutien ont placé un peu partout dans l’établissement des chaises vides, à la fois pour dénoncer les offres de la partie patronale et pour démontrer l’urgence de combler les postes qui sont toujours disponibles.  « C’est devenu de moins en moins alléchant de venir travailler au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, souligne la présidente du syndicat des enseignants et enseignantes, Anne Blondin.  Tant et si bien qu’il reste encore plusieurs postes à combler au niveau des employés de soutien.  Quant aux enseignants, il a fallu attendre in extremis jusqu’au début de la session pour combler tous les postes. » 

Salarial et normatif 

Les syndicats dénoncent les offres salariales de la direction (9% d’augmentation sur cinq ans, pas assez pour couvrir l’inflation, selon les syndicats), mais aussi plusieurs clauses normatives.  C’est notamment le cas des assurances, du fonds de retraite et des permanences.  « Nous avons des profs qui enseignent au Cégep depuis plus de 15 ans, et qui n’ont même pas encore leur permanence, dénonce Anne Blondin.  Que fait-on de la sécurité d’emploi dans ce cas? » 

Actuellement, les syndicats veulent faire accélérer les négociations avec ces actions de visibilité.  Le tout se passe sur plusieurs fronts à la fois : l’aspect salarial est négocié à une table centrale, alors que des tables sectorielles s’occupent du normatif.  « Il y a des secteurs qui manquent plus de personnel que d’autres, indique Mme Blondin.  Actuellement, le processus de négociation ne se déroule pas comme nous l’avions anticipé. » 

Un véritable dialogue 

Les employés syndiqués du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue sont sans contrat de travail depuis le 1er avril 2023.  Les syndicats demandent donc à la direction d’ouvrir un véritable dialogue.  « Cela fait déjà un an que les offres de la direction sont sur la table, et elles n’ont pas bougé, indique Anne Blondin.    Les diverses chaises vides représentent les postes que nous n’arrivons pas à combler ou que nous avons dû combler au cours des derniers mois. Bien que nos rôles soient différents au sein de l’établissement, sans nous, il est difficile d’offrir les services que l’on peut s’attendre de la part d’une institution comme le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. » 

D’autres actions d’éclat sont à prévoir au Cégep si les négociations ne reprennent pas rapidement.  « Nous allons continuer nos actions de visibilité », annonce Mme Blondin. 

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