La Ville d’Amos a inauguré mercredi un tout nouveau développement domiciliaire, adjacent à la 4e avenue est, en direction de St-Maurice-de-Dalquier.  Quatre nouvelles rues voient donc le jour à Amos, des rues dont les noms rendront hommage aux premiers explorateurs d’Amos.  

Fait particulier : La Ville a développé ce nouveau quartier en collaboration avec deux promoteurs privés, soient Les lotissements Limoges et Gestion Jaz.  « Le fait de travailler avec la Ville et avec M. Lamoureux nous a permis de faire des économies, indique le PDG de Lotissements Limoges, Yoland Limoges.  Un développeur seul aurait eu beaucoup de mal à absorber les coûts, dit-il.  En le faisant à trois, cela nous permettait d’obtenir des prix qui avaient du bon sens. » 

« C’est un risque que la Ville prend, estime le maire d’Amos, Sébastien D’Astous, présent pour l’inauguration.  On assume la dépense le temps que les terrains se construisent, mais on y croit.  On sait qu’on a besoin de terrains, on sait qu’on a des gens qui veulent venir s’installer à Amos, on est en situation de plein emploi, et cela fait partie des mesures que l’on prend pour augmenter la population amossoise. » 

Locatif et résidentiel 

Des 58 terrains disponibles, un certain nombre sont destinés à de la construction résidentielle (un à deux logements) et d’autres à des constructions multilogements (3 à 6 logements).  Même s’il n’est pas encore officiellement annoncé, le maire D’Astous confirme également la construction d’un Centre de la petite enfance de 80 places dans le quartier. « Le CPE n’est pas encore en appel d’offres, mais il a été autorisé par le ministère (de la Famille) », précise-t-il.   

Hommage aux prospecteurs miniers 

Quatre nouvelles rues seront donc officiellement ouvertes :  la rue des Pionniers, la rue Jay-Copper, la rue Fontana et le rue des Prospecteurs.  Des noms retenus par le Comité de toponymie de la Ville.  « Ces rues rappellent ce qu’était le secteur dans les années 1910, peu de temps avant la fondation d’Amos », explique Sébastien D’Astous.  La rue Jay-Copper évoque un territoire où l’on a fait des découvertes de cuivre vers 1913, alors que la rue Fontana rappelle une propriété minière qui a connu ses heures de gloire vers la fin des années 1930.   

Un potentiel de 300 terrains 

Si tout va bien côté ventes, on espère que la construction des infrastructures débutera en 2024.  Cette première phase, tant la Ville que les promoteurs la voient comme un baromètre pour les phases subséquentes.  « Dépendant de la vitesse à laquelle vont se vendre les terrains, nous verrons à quel rythme on pourra développer les autres terrains », indique Yoland Limoges.  Au total, 300 terrains sont toujours disponibles pour d’autres développements, selon l’intérêt qui sera démontré.  

Au total, la Ville d’Amos a investi 4,5 M$ dans le secteur, et se dit prête à en mettre plus : structures des chemins et la canalisation.  « Lorsque 70% des terrains seront vendus, la Ville enclenchera le processus pour les bordures de trottoirs et l’asphaltage », indique le maire D’Astous.   

Ce dernier espère que les 58 premiers terrains se vendront rapidement.  « Pour les phases subséquentes, il faut comprendre que c’est quand même long, rappelle le maire.  Hydro-Québec, c’est 18 mois, c’est long, il faut faire des plans, il faut faire l’ingénierie civile de tout ça.  Rapidement, si on voit qu’il y a un engouement pour ce secteur, on va enclencher tout de suite la Phase 2. »