Jacques Cormier papa, papy, lègue ses outils de vie

Quelle autre belle occasion que la Fête des pères pourrait permettre de lever le voile sur l’engagement de l’un d’eux envers sa famille, envers la communauté où ses descendants évoluent. Jacques Cormier, jeune soixantaine nous parle de cet engagement débordant d’amour et de sagesse.

Jacques Cormier, papa d’un fils, d’une fille, papy de deux petits-fils, est une figure bien connue de sa communauté. Président de l’Association chasse et pêche de Val-d’Or depuis 2010, il vient tout juste de réaliser la Journée de pêche de sa localité. Il a été honoré à juste titre en 2021 à l’échelle nationale pour sa contribution dans la gestion et la mise en valeur de la faune au Québec en recevant du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, le Prix Harfang des neiges.

«La nature, la protection de la nature, ça fait partie des valeurs que j’ai transmises à mes deux enfants et à mes deux petits enfants, a confié Jacques Cormier. La nature, c’est un refuge où on peut décompresser et retrouver la paix quand on emporté dans le tourbillon de la vie.»

Valeurs familiales

Pour Jacques Cormier, le fait d’être engagé et de s’investir socialement n’a jamais emprunté du temps sur son rôle de père ou de grand-père. Au contraire, pour lui, la cause à laquelle il s’est dédié depuis une quarantaine d’année, fait aussi partie des valeurs familiales qu’il voit aujourd’hui fleurir tant chez ses enfants que chez ses petits-enfants.

«Quand on a des enfants, on est toujours préoccupé par ce qu’on leur donne, pour faire les choix qui les aide à réussir et à être heureux dans la vie, a-t-il noté. C’est important que nos enfants se sentent valorisés aussi. Ma femme et moi sommes des adeptes de la nature, l’eau, la chasse, la pêche, l’observation des oiseaux. Aujourd’hui, nous les voyons poursuivre ces traditions à l’heure où la vie est tellement turbulente. Revenir à la nature permet toujours de se ressourcer et de conserver son équilibre.»

«Les valeurs, ce ne sont pas des biens matériels, ce sont des choses que l’on apprend, qui se transmettent. Quand on a de bonnes valeurs de base, et les bons outils, c’est plus facile de faire des choix éclairés»

 – Jacques Cormier

Concilier valeur familiale et engagement

La transmission de cet amour de la nature ne se limite pas aux loisirs pour se reposer, chez Jacques Cormier. Elle prend aussi forme dans le travail bien fait et dans l’engagement social. Récemment, M. Cormier a pu constater que très jeunes, ses petits-fils étaient déjà habités par ces valeurs.

«Aujourd’hui, mes petits-enfants me proposent eux-mêmes de m’aider, de faire telle ou telle autre activité avec moi, couper une planche, corder du bois, ou même me donner un coup de main dans l’organisation d’un événement comme les Journées de la pêche.»

Confiance en l’avenir

Pour ce papy, la porte de l’avenir est grande ouverte aux générations qui suivent pour résoudre les problèmes qui ont été créés. «La culture d’apprendre est de plus en plus développée chez les jeunes d’aujourd’hui, a-t-il constaté. Les valeurs, ce ne sont pas des biens matériels, ce sont des choses que l’on apprend, qui se transmettent. Quand on a de bonnes valeurs de base, et les bons outils, c’est plus facile de faire des choix éclairés. Nos enfants, et nos petits-enfants, ce seront eux qui seront là pour nous. C’est eux qui vont faire que la terre sera moins polluée. C’est eux qui vont nous sortir du pétrin, qui vont nous ramener à une société plus équilibrée.»

Lorsque nous lui avons demandé, pour conclure, ce qui le rendait le plus heureux le jour de la Fête des pères, il a répondu sans surprise : «C’est d’être présent, d’être toujours présent pour eux, a-t-il confié. Profiter ensemble des belles choses de la vie. Ces moments-là, on ne pourra pas les récupérer plus tard.»