Les Forestiers d’Amos équipe de l’année dans le M18-AAA

  • Publié le 10 mai 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Michel Ducas

Les Forestiers d’Amos ont été choisis organisation de l’année lors du Gala des Champions de la Ligue M18-AAA, tenu dimanche dernier, à St-Hyacinthe.  C’est la quatrième fois de son histoire que l’organisation reçoit un tel honneur, la première fois depuis 2004.

Les Forestiers d’Amos ont été choisis organisation de l’année lors du Gala des Champions de la Ligue M18-AAA, tenu dimanche dernier, à St-Hyacinthe.  C’est la quatrième fois de son histoire que l’organisation reçoit un tel honneur, la première fois depuis 2004.

Les Forestiers ont donc reçu le trophée Georges Marien, des mains de Georges Marien lui-même. «C’est la plus belle récompense que le conseil d’administration des Forestiers pouvait recevoir, affirme fièrement le président de l’équipe, Yves St-Laurent.  Cet honneur vient prouver que notre travail acharné a porté ses fruits.»

Il s’agit de tout un revirement de situation pour une équipe qui, il n’y a pas si longtemps, était menacée de disparaître.  «Quand on a repris l’équipe, en 2018, il y avait beaucoup de défis, concède le président des Forestiers.  Les autres équipes rechignaient à venir jouer chez nous, et les coûts d’opération sont toujours très élevés pour une équipe M18-AAA.»     

La communauté embarque

Yves St-Laurent n’arrive pas à mettre le doigt sur un facteur précis qui aurait fait pencher la balance en faveur des Amossois.  Il estime que ce sont plusieurs petits facteurs qui ont séduit les dirigeants de la ligue.  «Beaucoup de travail se fait dans l’ombre, concède-t-il.  Et ce travail a été reconnu par la ligue.»

Hormis les menaces de disparition, la situation s’est grandement améliorée à plusieurs titres à Amos, à commencer par les nouvelles installations.  «Le nouveau complexe sportif a eu deux effets positifs, indique Yves St-Laurent.  D’un côté, il nous a permis de recruter et retenir des joueurs qui auparavant auraient refusé de venir à Amos, et de l’autre, les équipes adverses sont maintenant contentes de venir jouer chez nous.  Quand je compare notre aréna à certaines autres installations à travers la ligue, nous avons de quoi être fiers.»

Si les résultats sur la glace ont commencé à se faire sentir, ceux aux guichets ont aussi suivi.  «On a causé quelques surprises, notamment en séries, affirme le président des Forestiers.  On a eu des foules décentes pendant la saison, mais nos succès en séries ont attiré d’autres partisans.  La communauté amossoise est derrière son équipe.»

Étudiants-sportifs et non sportifs-étudiants

Le volet éducation prend aussi de l’importance chez les Forestiers, ce qui a donné d’autres points à l’organisation.  Cela permet également aux Forestier d’attirer des joueurs du circuit scolaire.  «Nous attirons maintenant des joueurs du Filon, indique le président des Forestiers.  Les liens que nous tissons avec les réseaux scolaires nous permettent de recruter de bons joueurs.  Et pour les jeunes, ça leur permet de continuer de rêver.»

Yves St-Laurent est conscient que les Forestiers donnent des opportunités à des joueurs de la région de se développer également.  «On recrute à l’extérieur, mais on invite aussi plusieurs joueurs de la région, précise-t-il.  Nous prenons les 20 meilleurs joueurs disponibles, qu’ils viennent du scolaire ou du bantam BB.  De plus, notre relation avec les Huskies et les Foreurs ouvrent des portes pour des joueurs qui veulent poursuivre leur parcours.»

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Jean-François Pressé, directeur général du Centre de services scolaire de l’Or-et-des-Bois, Jérémy Lauzon, hockeyeur professionnel pour les Golden Knights de Vegas, Nathalie Gosselin, directrice des écoles Sainte-Lucie et Saint-Philippe. (CSSOB), Daniel Klenk et Maxime Plouffe (Club Kiwanis Val-d’Or) 

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