Industrie minière : des changements pour le futur

  • Publié le 19 avr. 2023 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Ian-Thomas Bélanger

Les compagnies minières se penchent davantage sur les impacts environnementaux de leurs projets comparativement à il y a 10 ans, mais doivent faire des efforts afin de mieux intégrer les femmes et les autochtones au sein de leur main-d’œuvre. 

C’est le message qu’a livré la stratège indépendante en communications, affaires publiques et engagement des parties prenantes, Mélissa Desrochers, lors de l’événement Mine de Demain, qui s’est tenu à Rouyn-Noranda les 17 et 18 janvier 2023.

Lors de sa conférence, Mélissa Desrochers a présenté le portrait de l’évolution des pratiques dites « d’avenir », afin d’encourager les compagnies minières à investir dans l’acceptabilité sociale, qui comprend les composantes environnementales, sociales et de gouvernance (ESG).

« Par exemple, au niveau des changements climatiques, le rythme est soutenu de la part des compagnies minières. Il y a une importance grandissante pour les mines d’évaluer les impacts de leur projet sur l’environnement. Même chose du côté des communications avec les citoyens et les gens touchés par les projets miniers. Il y a une volonté davantage sentie en lien avec l’acceptabilité sociale des projets miniers des entreprises », a révélé Mélissa Desrochers.

Cette dernière soutient qu’il y a une progression marquée concernant les valeurs que veulent projetées les compagnies minières.

« Du point de vue social. La nouvelle loi sur l’Évaluation des impacts environnementaux, du gouvernement fédéral (en vigueur depuis 2019) fait en sorte que les compagnies minières doivent être davantage transparentes, et certaines entreprises embarquent dans le processus avec une vision adaptée à la situation. C’est le cas de la minière Yamana avec son projet Wasamac, près de Rouyn-Noranda. » 

L’image des mines : une perspective à modifier 

Cependant, les compagnies minières tirent toujours de l’arrière en ce qui a trait à la diversité de leur main-d’œuvre.

Selon Mélissa Desrochers, l’image des mines est encore largement dominée par la présence d’hommes issue de la même communauté culturelle.

« Il y a une plus grande place à faire, notamment pour les femmes et les autochtones. Les mines de demain seront ouvertes à plusieurs types de métiers, pas seulement le métier de mineur. Les compagnies minières ont intérêt à accueillir un plus large éventail de travailleurs issus d’autres milieux, d’autres appartenances culturelles. Elles seront ainsi beaucoup plus inclusives en ce qui concerne leur main-d’œuvre », conclut la conférencière.   

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