L’Élu de Catherine Perreault sera disponible dès le 18 avril sous les Éditions du Quartz. Lancement le 22 avril au Bar Librairie-Livresse. 

Catherine Perreault fait partie du paysage littéraire de la région grâce à ses collaborations dans divers recueils publiés aux Éditions du Quartz dont Abitibi-Montréal, Prendre pays et Distance. Elle a également été finaliste pour le Prix du récit Radio-Canada en 2018 et en 2021.  

Le 18 avril prochain, son premier roman, une autofiction touchante et poignante, sortira en libraire à la grandeur du Québec. 

L’Élu 

Le fils d’Isabelle, c’est Éli et il est autiste. Avec le cœur qui menace d’imploser, cette dernière nous entraîne dans les nombreux deuils, à la poursuite du fils qu’elle perd entre un hôpital et un centre d’hébergement où Éli devra désormais vivre. À travers une histoire de lutte sur tous les fronts avec rage et abnégation, l’histoire d’Isabelle nous plonge dans les méandres douloureux d’un combat sans fin pour que son fils soit bien, malgré sa différence. Mais l’amour transcende toutes les rages et les tristesses. C’est également ce qui ressort de ce roman empreint d’une grande sensibilité.  

« Il y a quatre ans, j’ai vécu de multiples situations qui se retrouvent dans le roman, avec mon garçon. Au moment où j’ai commencé à rédiger, c’était un an après ce qui est arrivé avec mon fils. C’est très collé dans le temps avec la réalité. Mais après, tout l’enrobage, certaines visions, les mots utilisés, c’est de la fiction. Ce sont des événements que j’ai vécus par rapport à mon fils qui ont été très difficiles, mais je pense avoir réussi à bien balancer le tout entre mes émotions très dépressives et l’amour qui en ressort également, à travers les épisodes plus lumineux », exprime Catherine. 

L’écriture comme exutoire 

L’auteure sait très bien que ce n’est pas un sujet facile. Parler de l’autisme, du système qui est confrontant, des portes closes auxquelles les parents se butent constamment pour obtenir de l’aide. Avec ce récit assez deep elle pense sincèrement qu’il résonnera dans le cœur de parents qui vivent des choses extrêmement difficiles, mais dont on ne parle pas assez.

« J’ai toujours été bien entourée, mais je sais que ce ne sont pas tous les parents qui ont un tissu social sécuritaire pour pouvoir s’occuper de leurs enfants. Certaines personnes croient que de placer notre enfant dans un centre d’hébergement fait de nous de mauvais parents. C’est loin d’être le cas, il y a des situations bien particulières qui amènent là. C’est loin d’être facile. J’espère que certaines personnes vont se sentir interpellées par l’histoire d’Isabelle et d’Éli. C’est aussi une histoire qui touche à plusieurs aspects de la maternité », ajoute l’auteure.  

Ce roman, Catherine avait besoin de l’écrire pour mettre des mots sur des émotions qu’elles vivaient sans être capable de les communiquer à l’oral.  

Ses mots et sa poésie nous touchent droit au cœur à travers un amour inconditionnel envers son fils alors qu’elle fait face à trop de failles dans le système.  

Décidément, ce premier roman de Catherine Perreault nous rentre dedans de manière puissante et nous permet de comprendre le quotidien d’une femme qui veut le meilleur pour son enfant atteint d’autisme. 

Crédit : Éditions du Quartz
Karine Berthiaume a illustré la couverture du premier roman de Catherine Perreault. En librairie dès le 18 avril.