10 millions octroyés au Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or

Publié le 23 mars 2023 (Mis à jour le 23 mai 2025)
Lecture : 2 minutes

Audrey-Anne Gauthier

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Lors du budget du Gouvernement du Québec dévoilé le 21 mars dernier, le Centre d’amitié autochtone s’est vu remettre un montant de dix millions sur 3 ans.

Pour le Centre d’amitié autochtone, ce montant d’argent est une belle façon de se tourner vers l’avenir alors que l’organisme célèbrera en 2024 ses 50 ans d’existence dans la communauté valdorienne.

« C’était l’annonce ultime qu’on attendait après un travail de longue haleine. Val-d’Or est un carrefour important pour les Premières Nations du territoire anishnabe, mais aussi pour ceux qui viennent de la Baie-James. On se demandait si nous allions recevoir 100% du montant demandé et oui, nous l’avons obtenu », souligne Édith Cloutier, directrice générale du Centre d’amitié autochtone.

Ce montant s’ajoute à un investissement de 25 millions de la part du Gouvernement du Canada par le biais d’un fonds pour l’amélioration d’infrastructures pour des bâtiments verts et inclusifs.

« Nous avons un projet de rénovation et d’agrandissement et cet argent-là que nous avons reçu mardi, c’était le morceau manquant pour concrétiser notre vision d’avenir. On va pouvoir aller de l’avant complètement avec notre projet de bâtir des logements de transition pour les autochtones, autant pour ceux qui vivent de grandes difficultés sociales dans la communauté. »

Crédit : Paul Brindamour
La directrice générale du Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or est très heureuse de recevoir dix millions de dollars afin de concrétiser les nouveaux projets de l’organisme.

Clinique en santé autochtone

Les fonds serviront également à bonifier et faire de l’amélioration continue au sein de la clinique médicale en santé autochtone, mais également à d’autres volets qui sont précieux dans l’offre de service de l’organisme.

« Ça fait plusieurs années que nous construisons un modèle pour les soins en santé et les services de première ligne pour les autochtones en milieu urbain. C’est un modèle qui est co-construit et co-développé avec le réseau de la santé. Les fonds vont nous permettre d’agrandir les espaces déjà en place. On va également pouvoir continuer nos missions du volet en justice, du volet en programme d’intégration et nos services d’hébergements. »

Pour madame Cloutier, cette annonce est tout simplement le reflet d’une réalité en pleine croissance, soit la réalité d’une présence autochtone. « C’est important pour plusieurs sphères de la société, autant pour les familles autochtones qui viennent s’installer ici pour travailler que l’autre spectre où on est également dans des réalités de rupture sociale itinérante. Notre mission est de rester ouverts à tous les aspects communautaires et de la société en général. En améliorant la qualité de vie des autochtones, plus on rétrécit les écarts créés par les inégalités sociales, plus on investit auprès des populations plus fragilisées et bien c’est là que toute la société en bénéficie », ajoute Édith Cloutier.

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