Louis-Philippe Fontaine, fidèle Husky

  • Publié le 30 nov. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Hugo Saez

La relation entre Louis-Philippe Fontaine et les Huskies ne date pas d’hier. Rouyn-Noranda est la seule équipe dans laquelle le joueur de 18 ans a évolué depuis son arrivée en LHJMQ. L’occasion d’en découvrir davantage sur le personnage qu’il incarne en dehors d’une glace de hockey.

Du haut de ses 5’8’’, Louis-Philippe Fontaine n’est pas forcément le hockeyeur le plus imposant de la patinoire à chaque partie. C’est justement ce qui fait sa force. À chaque entrée sur la glace, celui qui a effectué ses jeunes classes dans les équipes de Saint-Hyacinthe s’apparente à un Husky affamé, prêt à tout pour prendre le contrôle de la rondelle. Expérimenté, l’ailier gauche s’est d’ailleurs offert une centième apparition en LHJMQ sous les couleurs des Huskies le 4 novembre dernier face aux Olympiques de Gatineau. Brad Yetman lui accorde une grande responsabilité au sein de son plan de jeu depuis qu’il a enfilé le chandail de la meute. Très actif et agile sur la glace, il l’est également dans la vie de tous les jours. Si comme bon nombre de ses coéquipiers il dédie sa vie au hockey, il aurait aussi en lui une âme d’artiste. Cela concerne son talent caché, qu’il a accepté de nous révéler au travers de cette entrevue sans filtre. 

Si tu devais choisir trois mots qui décriraient ta personnalité, lesquels seraient-ce ? Pourquoi ? 

Je dirais d’abord enjoué, parce que j’ai tout le temps le sourire. Je dirais aussi assez énergique, parce que j’aime beaucoup jaser et parler avec le monde. Puis enfin peut-être charismatique, parce que je pense que je suis quelqu’un qui parle quand même bien. 

Lorsque tu étais plus jeune, quel était le métier de tes rêves ? 

J’ai toujours pensé au hockey, dans ma vie ça a toujours été le hockey puis je travaille là-dedans depuis que je suis tout petit. Mon plan a donc toujours été de faire une carrière comme joueur de hockey. 

Si jamais tu ne fais pas carrière dans le hockey, dans quel domaine voudrais-tu exercer professionnellement parlant ? 

J’étudie en sciences humaines, c’est un profil général parce que je ne sais pas trop vers quoi je veux m’en aller si jamais le hockey ne fonctionne pas. Du français, de l’anglais : ce sont des cours de base dans le fond et mes études sont vraiment générales. 

Cela fait désormais une paire d’années que tu pratiques le hockey mais est-ce que tu es passé par d’autres disciplines avant d’arriver au hockey ? 

Oui, j’ai beaucoup joué au baseball quand j’étais plus jeune et j’aimais vraiment ça. Et puis quand j’ai eu 10-11 ans, il a fallu que je fasse un choix entre le baseball puis le hockey. Et c’est là que j’ai décidé de jouer au hockey.  

À quoi penses-tu lorsque tu pénètres sur la glace, à l’occasion d’un match de championnat ? 

Je pense à être le meilleur possible. Quand j’arrive pour une game, c’est comment je vais compter un but. Ce n’est pas si je vais en compter un, c’est comment je vais le compter. Je suis plutôt détendu, je ne suis pas quelqu’un de stressé dans la vie. 

Quel serait ton meilleur souvenir depuis que tu fais partie de la meute ? 

Je dirais l’année passée, c’était le deuxième match de la saison contre les Voltigeurs de Drummondville. On s’est fait compter un but à 14 secondes qui leur a donné les devants, on a égalisé à 0,5 seconde de la fin puis on a gagné en overtime. C’était vraiment quelque chose.  

Est-ce que tu aurais un talent caché à nous dévoiler ? 

J’ai déjà fait du piano quand j’étais plus jeune donc je suis assez bon là-dedans, surtout quand j’étais plus jeune. Je n’en joue plus mais j’en jouais quand même pas mal avant.  

Quel serait ton film préféré ? Pourquoi ? 

J’aime bien Weeding Crashers, avec Owen Wilson et Vince Vaughn. Ce sont deux gars qui « scrap » des mariages dans le fond. J’aime vraiment les films d’humour et celui-là est vraiment bon, je l’adore. 

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