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14 janvier 2017

Succès instantané pour les fromages Gasper de Landrienne

©Photo gracieuseté

La ferme Gasper de Landrienne, en exploitation depuis 2005, démarrait en décembre dernier la fabrication de fromages à même sa propre production laitière. Le succès a été instantané.

Sur le marché depuis moins d’un mois, les fromages Gasper (en grains et en meules) s’écoulent au fur et à mesure qu’ils sont mis sur les tablettes dans les différents points de vente. Tellement, que la fromagerie embauchera sous peu une personne à temps plein pour s’assurer de répondre à la demande.

«Ils se vendent comme des petits pains chauds. On s’attendait à ce que ça fonctionne bien, mais pas autant. On doit embaucher, car ça prend quelqu’un à plein temps pour répondre à la demande», d’avouer Pascale Gagnon, fille d’Yvan Gagnon et Claire Perron, et copropriétaire de l’entreprise avec son frère Alexy.

Assurer l’avenir

Le démarrage de la fromagerie a nécessité pas moins de cinq années d’efforts et de préparation. Ne démarre pas une fromagerie qui le veut bien puisque de nombreuses formations sont nécessaires et qu’une panoplie de permis est requise, notamment sur le plan environnemental, au niveau de la production agricole ainsi que pour la construction des installations.

Les producteurs de lait ont décidé de construire la Fromagerie Gasper afin de transformer une partie de leur production et d’assurer leur avenir. «Lancer une fromagerie était pour nous une opportunité d’avoir une entreprise à long terme, explique Pascale Gagnon. Mon frère et moi nous sommes aux études et nous œuvrons dans l’entreprise familiale depuis que nous sommes tout jeune. Nous aimons travailler en famille, mais la ferme seulement n’était pas suffisante pour faire vivre deux familles lorsque nous aurons terminé nos études. C’est comme ça que l’idée de la fromagerie est venue.»

140 kilos par semaine

Depuis ses débuts, la fromagerie produit entre 100 et 140 kilos de fromage par semaine afin d’alimenter ses différents points de vente soit La Calvette de Landrienne, Boucherie Julien d’Amos et C.D. Boutin de Saint-Marc. Il est possible d’en acheter aussi directement à la ferme. Le restaurant le Chat’O d’Amos l’utilise pour ses assiettes de buffet. L’objectif à court terme est de bien répondre à la demande.

«C’est un projet évolutif et sur le plus long terme, on aimerait en arriver à développer d’autres sortes de fromages. Mais notre but n’est pas de vendre à grande échelle. On souhaite que l’entreprise conserve son caractère local et familial», de préciser Alexy Gagnon.

Un gros investissement

Démarrer une fromagerie aura nécessité un investissement de près de 400 000 $ pour la famille Gagnon-Perron. De nombreux équipements sont nécessaires pour la production de fromages comme des bassins de pasteurisation, une presse, des balances, des installations sanitaires et différents équipements pour mélanger et découper. La production se fait deux fois par semaine et nécessite entre 1000 et 1400 litres de lait de façon hebdomadaire. Selon leurs dires, ils sont les seuls producteurs transformateurs de lait de vache en Abitibi.

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