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21 janvier 2017

Un voyage qui a changé leur vision du monde

©Photo gracieuseté

Sept étudiantes du campus du cégep à Amos ont vécu un début d’année 2017 hors du commun en participant à un voyage d’immersion et d’aide humanitaire au Nicaragua. Une aventure qui leur permet aujourd’hui d’apprécier au plus haut point la chance qu’elles ont de vivre ici.

Ça permet d’apprécier ce qu’on a ici. Mon lit est un véritable nuage -Laurence Bouchard

Pour le campus, il s’agissait d’une 23e cohorte à faire un voyage de ce type depuis l’instauration du projet. Longtemps effectué vers le Honduras, le voyage en était à une deuxième édition au Nicaragua. Pour les participantes, c’était l’occasion de sortir de leur zone de confort et de voir comment la vie se passe ailleurs, particulièrement dans les pays plus pauvres, en vivant au sein de familles.

«Il n’y avait pas de toilette alors on devait utiliser une latrine extérieure. La douche aussi était extérieure. La nourriture était différente et il y avait bien sûr la langue avec laquelle on devait se débrouiller. C’est un gros dépaysement. J’ai pleuré un peu au début, mais on finit par s’adapter», a avoué Vanessa Cantin.

Faire la différence

Pendant leur séjour au Nicaragua, du 2 au 16 janvier, trois journées ont été consacrées à de l’aide humanitaire. Les étudiantes ont ainsi aidé à construire trois douches pour des familles en plus de faire du nettoyage dans une garderie et dans un parc. C’est en bonne partie pour cet aspect du voyage que certaines ont décidé de participer au projet. Et elles ont été récompensées.

«Les familles étaient vraiment heureuses de l’aide que nous avons apportée. Certaines mamans avaient quasiment les larmes aux yeux et elles n’arrêtaient pas de nous remercier. C’est vraiment le fun de voir qu’on peut aider les autres et faire une différence dans leur vie. C’est très gratifiant», de dire Laurence Bouchard.

Une grosse préparation

Aucun ennui de santé majeur n’est venu assombrir le voyage des sept étudiantes, qui s’est passé sous le soleil, mais parfois aussi sous les grands vents. Une panne électrique à l’échelle du pays de 12 heures est même survenue durant leur séjour. Ce contretemps ne les a pas empêchées d’en apprendre plus sur le Nicaragua et de vivre une immersion complète grâce à de multiples visites (plantation de café, volcan, ville coloniale, champ de canne à sucre, etc.) et quelques cours.

Pas moins de 700 heures de travail ont été nécessaires pour permettre le financement du voyage de chacune des étudiantes, soit environ 2800 $. Elles ont notamment fait de la vente de café équitable, de l’emballage chez Maxi et participé à l’Opération Nez rouge. Les étudiantes ont aussi eu à suivre de nombreuses formations préparatoires. En plus de souvenirs inoubliables, leur aventure devrait avoir un impact sur la vision qu’elles ont du monde.

«Ça permet d’apprécier ce qu’on a ici. Mon lit est un véritable nuage, lance avec humour Laurence Bouchard. Là-bas, ils vivent avec souvent bien peu d’argent, car ils travaillent pour de petits salaires. Il suffisait parfois de petits riens pour leur apporter beaucoup de joie.»

Le groupe était composé de Laurence Bouchard, Vanessa Cantin, Jasmine Lavallée, Maude Lévesque, Sarah Maltais, Sabryna Quévillon, Sarah-Julie Riopel. Manon Richard faisait office d’accompagnatrice alors que Judith Ménard est l’initiatrice et responsable du stage.

Un voyage au Nicaragua sans bouger d’ici

Le 5 à 7 Amérique latine aura lieu le mercredi 25 janvier au Café In du cégep à Amos. Toute la population est invitée. Les billets sont en prévente à la bibliothèque du cégep à  5 $ pour les étudiants et à 10 $ pour les adultes. À l'entrée, ils coûteront 10 $ pour les étudiants et 15 $ pour les adultes. Au menu de la soirée il y aura présentation du voyage par les étudiantes, de la dégustation, du chant, un marché, un encan, une démonstration de salsa et un court atelier d'initiation à cette danse latine. Le 5 à 7 sert d’activité de financement pour le prochain groupe.

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