Société
Retour09 février 2017
Un an après le drame, Lac-Simon se recueille
Les familles de Thierry Leroux et d’Anthony Papatie invitées

©Photo TC Média – Myriam Grenier
Un an après le tragique décès en service du policier Thierry Leroux, mort sous les balles tirées par Anthony Raymond Papatie avant son suicide, le 13 février 2016, Lac-Simon se souvient et se recueille.
La communauté soulignera le triste anniversaire lundi, un an jour pour jour après l’événement. «On offrira le repas à plus de 200 personnes à la salle communautaire, lundi midi. Il y aura les membres de différents corps policiers, des gens de la communauté et on a invité les familles de Thierry et d’Anthony. Elles devraient être présentes, précise Mathieu Leduc, policier éducateur à Lac-Simon.
«Chaque famille a perdu un membre lors de ce triste événement. On ne voulait mettre personne de côté. Les policiers, on n’en veut pas à la famille d’Anthony. On va partager un bon repas tous ensemble», souligne-t-il.
«Ça va bien»
Un an après le drame, la communauté de Lac-Simon se porte bien, selon le policier Leduc. «Ça va assez bien. C’est même surprenant. On reçoit moins d’appels qu’à l’habitude. Est-ce le calme avant la tempête?, s’interroge-t-il.
«C’est certain qu’en période hivernale, c’est toujours plus tranquille. Avec le retour du printemps et le beau temps, les problèmes sortent parfois. Mais pour l’instant, il n’y a pas eu d’événement majeur. On se croise les doigts pour que cela reste ainsi», espère-t-il.

On avait espoir de lancer la Fondation Thierry-Leroux le 13 février pour souligner son anniversaire de décès, mais ça n’a pas été possible. On est encore en démarches avec le ministère du Revenu à ce sujet. On attend. J’imagine qu’on pourra débuter au printemps -Mathieu Leduc
Retour à la normale
Après les événements de février 2016, Lac-Simon avait reçu le soutien de la Sûreté du Québec pour assurer la sécurité dans la communauté. La situation est presque revenue à la normale.
«On est encore en période de recrutement et on devrait avoir six auxiliaires. On a accueilli sept policiers de plus et on complètera les équipes prochainement. On n’a toutefois pas de date fixe, indique Mathieu Leduc.
«Sur les quatre quarts de travail, il en reste seulement un qui est assuré par la Sûreté du Québec. Les policiers de Lac-Simon assurent le service de jour et de nuit pour sept jours. Et les sept suivants, ils travaillent le jour et la SQ prend la relève la nuit, précise-t-il. Il faut quatre patrouilleurs par quart de travail.»
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