15 février 2017

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©Photo tirée de Facebook

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L'homme a accueilli cette nouvelle avec beaucoup d'émotion, au Palais de justice de Val-d'Or cet après-midi.

Le juge Grenier n’a même pas attendu la fin des plaidoiries du ministère public, représenté par Me Andrée-Anne Gagnon, pour annoncer ses couleurs quant à sa décision. «En quoi monsieur est encore dangereux?, a-t-il laissé entendre pendant que l’avocate tentait de débattre de son point de vue.

«S’il commet quelque chose, il sera arrêté. Monsieur avait été déclaré délinquant à contrôler pour les gestes posés envers la victime. Depuis 10 ans, il a changé et on n’a rien à lui reprocher dans sa relation avec madame. Si vous n’appréciez pas ma décision, vous irez en cour d’appel», a-t-il lancé à l’intention de Me Gagnon. 

J’accueille la requête et j’ordonne la fin de la surveillance à compter de ce jour. Monsieur, je vous souhaite bonne chance. Ne vous chicanez pas et essayez d’avoir un comportement honorable. Tâchez d’avoir une fin de vie agréable -Juge Richard Grenier

3 jours de débat

Les procédures judiciaires ont duré de lundi à mercredi au Palais de justice de Val-d’Or. Faire enlever une cote de délinquant à contrôler est une demande plutôt rare au Canada, selon l’avocate de la poursuite, Me Andrée-Anne Gagnon.

Celle-ci a tenté, sans succès, de prouver que Laferrière représente toujours un danger pour la société. Le juge s’est plutôt rangé du côté de la défense.

Rappelons que Laferrière avait plaidé coupable d'avoir défiguré sa femme de l'époque dans le stationnement du Comfort Inn de Val-d'Or. Une partie de la mâchoire de la victime ne tenait plus en place tellement les gestes avaient été violents.