17 février 2017

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©tirée de Facebook

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Âgé de 45 ans, il s'amourache d'une fille de 12 ans

Quesnel a choisi de plaider coupable ce matin au Palais de justice de Val-d'Or devant le juge Jacques Ladouceur, de la Cour du Québec. Il était accusé de harcèlement criminel, de vol de sous-vêtements de la victime, d'avoir accédé à de la pornographie juvénile et de possession de pornographie juvénile.

Le juge Ladouceur s'est rendu à la suggestion commune des deux parties pour la sentence. Puisque Quesnel avait déjà purgé l'équivalent de 382 jours en détention préventive, il lui reste 58 jours à purger.

Preuve accablante

Même si la preuve obtenue sur les ordinateurs de Roger Quesnel a été exclue en raison d'un mauvais travail policier, le reste de la preuve détenue par le ministère public était accablante. Il s’agissait d’environ 4000 photographies sur deux clés USB.

De ce nombre, près de 1000 photos représentaient des enfants âgés de 5 à 12 ans en positions sexuelles explicites, notamment en train de faire des fellations ou d’avoir des pénétrations vaginales.

«Regarder de la pornographie juvénile, c’est inquiétant. Mais focusser sur une personne, on ne peut pas faire autrement qu’imaginer le pire. L’individu a volé la petite culotte de sa victime ciblée. La prochaine étape, c’était possiblement le passage à l’acte. J’imagine facilement l’effroi pour des parents d’apprendre qu’un homme de 45 ans est amoureux de leur fille de 12 ans, a fait valoir le juge Ladouceur.

«Ces êtres humains vulnérables vont porter des conséquences certainement graves et sérieuses de ces actes sexuels avec des adultes pour le reste de leurs jours parce que des gens comme vous consommez de la pornographie juvénile», a réitéré le juge Ladouceur.

Là on parle des victimes identifiées. Mais il y a aussi celles anonymes et silencieuses sur les photographies. S’il n’y avait pas d’adeptes, il n’y aurait pas de production de pornographie juvénile. Ce sont des enfants qui servent à assouvir vos bas instincts -Le juge Jacques Ladouceur

Conditions à respecter

En plus de sa peine d’emprisonnement, Roger Quesnel aura une probation de trois ans, son nom sera inscrit au Registre des délinquants sexuels pour la vie, il ne pourra communiquer avec la victime ni avec la famille de celle-ci, ne pourra pas se trouver à moins de 50 mètres d’elle, devra quitter les lieux publics où elle se trouve, et devra fournir un échantillon pour ficher son ADN.

Durant cinq ans après sa sortie de prison, qui sera dans environ deux mois, l’accusé devra se conformer à plusieurs conditions, dont ne pas fréquenter un endroit où des jeunes de moins de 16 ans se baignent, des parcs, des garderies, des écoles, des terrains de jeux et des centres communautaires, sauf pour son travail de paysagiste et en présence d’un adulte.

Il ne pourra pas travailler ou être bénévole auprès de gens de moins de 16 ans, ni entrer en contact avec eux. Il n’a pas le droit d’avoir accès à Internet, sauf pour rechercher un emploi. Toutefois, l’ordinateur devra être celui fourni par l’organisation, entre autres le Centre local d’emploi.

«Je n’ai aucune idée vous en êtes où dans votre réflexion par rapport à votre déviance sexuelle, mais vous êtes responsable de vos agissements et de ce qui vous arrive. Vous l’êtes aussi pour vous reprendre en main», a conclu le juge.