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25 février 2017

L’Amossois Raphaël Brien fait sa marque au cinéma

©Photo Emmanuelle Vandycke & André Elias 2017

L’Amossois d’origine Raphaël Brien, fils de l’auteure Sylvie Brien, a bien amorcé sa carrière sur grand écran. À sa première expérience comme rôle principal, l’homme de 38 ans a vu le court métrage documentaire Prisonnier 9157 remporter le Festival Cinema on the Bayou 2017 en Louisiane.

Technicien de scène de formation et à la tête de sa propre entreprise dans le monde du spectacle, des festivals et des événements, Raphaël Brien a œuvré au sein de l’organisation du Festival international de jazz de Montréal pendant une quinzaine d’années. Plus habitué à monter des décors et à collaborer à des projets spéciaux qu’à jouer devant la caméra, il a obtenu sa chance il y a trois ans.

«Ma blonde est une amie de la sœur de la réalisatrice, Emmanuelle Vandycke. Elle souhaitait faire un film racontant l’histoire de son grand-père, le chirurgien belge Georges Boogaerts, qui a été fait prisonnier dans un camp de concentration allemand. Quand je l’ai rencontrée, je pesais 130 livres au lieu des 165 habituelles, car je souffrais d’une allergie au blé. Je suis tombé en plein dans son casting de prisonnier pour personnifier son grand-père.»

Tournée en 2014 dans un studio chez Emmanuelle Vandycke elle-même, la soixantaine de scènes auxquelles a participé Raphaël Brien l’a été sans aucun autre comédien et sans véritable décor. Au printemps suivant, le reste du tournage avec d’autres acteurs est réalisé et les décors sont ajoutés. Vient ensuite le montage de tout le matériel pour compléter l’œuvre. Tourner seul a représenté un grand défi raconte l’acteur, même s’il n’avait qu’un rôle muet.

«Les scènes ont pratiquement toutes été tournées en plans rapprochés. Ça a été tout un défi de trouver la bonne émotion et de parfois pleurer sur demande. J’ai dû puiser dans mes propres émotions et revisiter mon passé pour m’inspirer.»

Narration belge

C’est à un acteur belge (Philippe D’Hollander) qu’est revenu l’honneur de faire la narration du film. «Il décrit mes pensées. Pour la réalisatrice il n’y avait rien de mieux qu’un acteur belge pour parler comme un Belge. Et puis il parle plusieurs langues, il pourra donc s’autotraduire facilement», de faire valoir le comédien qui ne rejette pas l’idée de jouer de nouveau.

«Si d’autres opportunités se présentent, j’aimerais bien recommencer. Je devrai toutefois travailler sur des techniques de mémorisation de texte, car je n’ai pas nécessairement la formation pour ça. Le plus difficile était d’avoir une première chance. Maintenant que c’est fait, si certains me trouvent bon et que je corresponds à leur casting, pourquoi pas.»

En première canadienne le 4 mars 

Prisonnier 9157, une œuvre de 27 minutes, était présentée en première mondiale lors du Festival Cinema on the Bayou en Louisiane en début d’année où il a remporté la palme dans sa catégorie. Le film sera présenté en première canadienne le 4 mars à 18h à l’occasion des Rendez-vous du cinéma québécois à la Cinémathèque de Montréal. Il sera alors en compétition dans la catégorie documentaire. Il est possible de voir la bande-annonce du film en visitant l’adresse https://vimeo.com/196898804

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