01 mars 2017

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Malgré les pressions de certains groupes au cours des derniers mois, notamment par l’entremise d’une pétition provinciale, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a décidé de maintenir le cap avec cette mesure. Il a confirmé ses intentions lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a annoncé la présence de la carpe de roseau dans le Fleuve Saint-Laurent et ses tributaires, une espèce envahissante qui fait partie des quatre espèces de carpes asiatiques.

Les nouvelles modalités prévoient également l’interdiction des poissons-appâts vivants en période hivernale, partout au Québec. Seuls les «menés» morts seront permis pour la pêche blanche et ce, uniquement dans les zones de pêche où cette pratique était déjà permise.

Grâce à l’ADN               

La découverte d’un spécimen de la carpe de roseau dans la région de Contrecœur en 2015 avait sonné une cloche au Ministère. Des études d’ADN environnemental réalisées depuis ont permis de confirmer qu’il ne s’agissait pas d’un individu isolé de cette carpe, qui est déjà présente dans les Grands Lacs.

«Les carpes asiatiques génèrent des impacts majeurs sur les milieux qu’elles colonisent. Le Ministère est très préoccupé par leur présence dans les eaux québécoises et il continuera d’agir sur plusieurs fronts afin de limiter leur propagation, en ciblant des actions prioritaires», a fait savoir le Ministère par voie de communiqué.

Outre la nouvelle règlementation sur les poissons-appâts, Québec favorisera l’implantation de saines pratiques de nettoyage des embarcations et de gestion de l’eau des viviers. Une attention sera mise à la gestion des barrages et des passes migratoires pour limiter la propagation des carpes asiatiques du Fleuve vers les eaux intérieures.