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04 juillet 2017

Entretien de la route 117: le MTQ s'explique

©TC Média - Archives

Le ministère des Transports du Québec (MTQ) estime que la répartition des responsabilités régionales concernant l'entretien de la route 117 dans la Réserve faunique La Vérendrye est optimale. 

Le ministère a réagi à la récente sortie médiatique des maires de la MRC de la Vallée-de-l'Or (MRCVO), qui demandaient que la division du MTQ de l'Abitibi-Témiscamingue soit responsable de l'entretien de la portion sud de la route dans la réserve faunique, plutôt que la division du MTQ de l'Outaouais. Selon les maires, la division du ministère des Transports de l'Abitibi-Témiscamingue serait «plus concernée» par l'état de la route dans ce qu’on appelle communément le Parc.

Du point de vue du ministère, la division actuelle comporte pourtant plusieurs «avantages au niveau de la logistique de l'entretien de la route, autant en été qu'en hiver», a fait valoir le porte-parole régional du MTQ, Luc Adam.

«Il y a un centre de services du ministère des Transports à Val-d’Or et un autre à Maniwaki, souligne M. Adam. Ils sont situés à 150 kilomètres chacun du centre de la réserve faunique. C'est donc la même distance de part et d'autre, ce qui est vraiment optimal.»

Retirer la responsabilité de l'Outaouais quant à l'entretien de la 117 augmenterait les distances pour la division de l’Abitibi, prévient le ministère, ce qui ne serait pas approprié pour des interventions rapides.

«Intervention rapide»

La demande du conseil des maires de la MRCVO arrivait quelques semaines après l'affaissement de la route au kilomètre 335, survenu le 16 mai dernier, ce qui avait provoqué un accident majeur et la fermeture complète de la route.

Selon la MRCVO, le tronçon était déjà sous la loupe du ministère des Transports de l'Outaouais, qui n'avait toutefois pas prévu effectuer de travaux à court terme.

Du point de vue du ministère, «l'intervention a été faite très rapidement», affirme M. Adam. «Ils sont intervenus en situation d'urgence, ont mobilité un entrepreneur rapidement et ont travaillé sans arrêt pendant la nuit pour rouvrir la route dans un délai de 22 heures», fait-il remarquer.

Toujours selon M. Adam, les choix de priorités d'intervention sont effectués à partir de l'indice de rugosité international (IRI), et ce, partout à travers la province. «Le choix des interventions du ministère sur le réseau routier est fait de façon scientifique. Oui, ce sont des gestionnaires qui décident, mais à partir de données très concrètes, très réelles», explique-t-il.

En ce qui concerne l'affaissement de la chaussée au kilomètre 335, M. Adam indique qu'un ingénieur avait statué que le ponceau pouvait être réparé plus tardivement et que c'est pour cette raison que les travaux n'avaient pas été effectués auparavant.

La MRCVO maintient son point

Le préfet suppléant de la MRCVO, Jean-Maurice Matte, explique de son côté que les maires ne remettent pas en question «l'efficacité du centre de services de Maniwaki», mais plutôt son sentiment d'appartenance.

«Le sentiment d'appartenance est beaucoup plus présent pour le centre de services de l'Abitibi ou des Hautes-Laurentides, puisque c'est une route qui leur est essentielle et prioritaire», affirme-t-il.

Rappelons que les élus souhaiteraient que la division du ministère des Transports des Laurentides s'occupe de la portion de la 117 située au nord de Mont-Laurier et que celle de l'Abitibi-Témiscamingue entretienne la portion sud de la Réserve faunique La Vérendrye.

«De cette manière, les priorités (d'intervention) seraient sans doute différentes, croit M. Matte. Le ministère des Transports a une formule à laquelle il est habitué et c'est correct, mais on a aussi le droit, en tant qu'élus, d'exprimer notre désir (de changement).»

Le député d'Abitibi-Est, Guy Bourgeois, ne voit pas «en quoi ça améliorerait substantiellement (la situation) de faire (l'entretien) avec deux directions régionales plutôt que trois.»

«Je ne crois pas en soi que cela amènerait automatiquement une amélioration puisqu'on demanderait à l'Outaouais de délaisser un secteur et à l'Abitibi et aux Laurentides d'ajouter un secteur territorial. Je ne suis pas convaincu de l'efficience de poser un tel geste», souligne M. Bourgeois.

Il est toutefois légitime de se questionner sur la qualité des services offerts, ajoute M. Bourgeois. «Le ministre Lessard travaille beaucoup sur cet aspect, pour s'assurer de la qualité des services offerts de chacune des directions territoriales», signale-t-il.

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