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16 août 2017

Le Centre d’éducation de Lac-Simon ouvre un pavillon à Val-d’Or

©Photo TC Média – Myriam Grenier

Afin d’élargir le service à la clientèle autochtone, le Centre régional d’éducation des adultes Kitci Amik (CRÉA) de Lac-Simon ouvre un pavillon en milieu urbain, à Val-d’Or.

À lire aussi: une élève

Nous invitons les Autochtones en milieu urbain à prendre possession des lieux. Plus il y aura de gens pour faire vivre ce nouveau centre, plus il se développera. Cela contribuera à l’intégration de ces étudiants dans la communauté valdorienne -Martin Adam

«Cette ouverture représente une fierté pour nous et répond à une demande grandissante. Le point de service se trouve dans les murs du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et du Centre d’études Lucien-Cliche. Les classes débuteront le 28 août», a souligné Martin Adam, directeur du CRÉA. Déjà, une quinzaine de personnes se sont inscrites et le pavillon a une capacité d’accueil d’une quarantaine.

«Nous sommes le seul Centre au Québec à offrir un cours en langue et culture algonquines approuvé par le ministère de l’Éducation. Au pavillon de Val-d’Or, on retrouvera une classe francophone et une anglophone, et ce, de secondaire 1 à 5», a-t-il ajouté.

«Nous travaillons pour et avec les partenaires autochtones et ce projet va renforcer nos liens et permettre aux élèves de réaliser leurs rêves», a estimé le recteur de l’UQAT par intérim, Denis Martel.

Améliorer leur sort  

Pour la cheffe de la communauté anishnabe de Lac-Simon, Adrienne Jérôme, ce nouveau pavillon améliorera le sort des siens.

«Sur une population de 2000 personnes, on compte 1500 jeunes âgés de moins de 35 ans. Ils commencent à se réveiller et à vouloir aller à l’école. Ils ont l’espoir d’avancer et d’aller plus loin. On a besoin de cette éducation et on essaie de leur ouvrir des portes dans les organisations de la communauté après, a mentionné la cheffe.

«Les jeunes ne doivent pas être gênés d’être Algonquins et doivent faire leur place dans la société malgré les difficultés rencontrées. On ne veut pas scraper la nouvelle génération et on chemine même si parfois c’est difficile. Les jeunes ont le droit d’être respectés, mais ils doivent respecter les autres aussi», a ajouté Mme Jérôme.

Le Centre d’éducation depuis 5 ans

- 75 diplômes d’études secondaires émis

- Trentaine de formations semi-spécialisées offertes

- Alphabétisation

- Études secondaires

- Études présecondaires

- Francisation

- Accompagnement à l’intégration à l’emploi

- Stages en entreprises

- Formations des entreprises sur réalités autochtones

- Services psychosociaux

- Formations dans différentes communautés

- Une garderie adjacente au Centre

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