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19 août 2017

Les Abitibiens paient leur hypothèque à temps

©Photo TC Média - Archives

Davantage d’Abitibiens et de Témiscamiens ont payé leur hypothèque à temps entre juillet 2016 et juillet 2017 et n’ont donc pas reçu de préavis d’exercice.

C’est ce qui ressort de l’étude JLR sur les tendances des mauvaises créances au Québec publiée cet été. Pour l’ensemble des régions du Québec, 671 préavis d’exercice ont été émis et publiés au Registre foncier du Québec en juillet, soit une diminution de 10 % par rapport à la même période l’an passé.

Pour l’Abitibi-Témiscamingue, on enregistre la baisse la plus marquée de la province, avec 124 préavis envoyés d’août 2016 à juillet 2017, comparativement à 167 pour la même période en 2015-2016. On parle d’une variation de -26 %.

La région est suivie de près par le Centre-du-Québec (-25 %), mais de très loin par le Bas-Saint-Laurent (0 % de variation). Si on compare les mois de juillet de 2016 et de 2017, on dénombre respectivement 14 et 6 préavis.

«Cette amélioration est probablement due à la bonne tenue de l’économie québécoise, spécialement dans la création d’emplois jumelée à une reprise du marché immobilier. Ce déclin persiste depuis septembre 2016 et est devenu tendanciel», indique-t-on dans l’étude.

Plus de saisies

Même si la région enregistre moins de préavis d’exercice, elle se classe 3e parmi les régions où l’on voit le plus d’abandons volontaires ou de saisies de propriétés pour la période d’août 2016 à juillet 2017, comparativement à la même période en 2015-2016.

On dénombre respectivement 54 délaissements contre 42, soit une variation de 29 %. Pour les mois de juillet 2016 et 2017, il y a eu le même nombre de délaissements, soit 5.

Les régions où les délaissements sont les plus nombreux sont la Côte-Nord (71 % de variation) et le Saguenay-Lac-Saint-Jean (34 %). Laval représente l’endroit où la variation est la plus grande avec une diminution des délaissements de 44 %.

«La saisie de propriété est comptabilisée comme un délaissement. Un délaissement provient soit d'un immeuble hypothéqué abandonné volontairement au profit de son créancier hypothécaire ou d’un jugement qui ordonne le délaissement forcé d’un immeuble suite au défaut de paiement de la créance», explique-t-on dans l’étude.

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