10 septembre 2017

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©Archives - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le Camp-École Chicobi traverse une période de remise en question après avoir dû annuler cet été ses classes nature et ses différents camps estivaux, faute de suffisamment d'inscriptions.

Après une première séance de travail en juin, le conseil d'administration présidé par Gaston Gadoury souhaite maintenant explorer différentes avenues avec les personnes intéressées dans le cadre de son AGA, le samedi 16 septembre dès 13h, au Camp-École à Guyenne.

Le principal constat des administrateurs à la lumière de la rencontre du 17 juin dernier, c'est que la société a changé et que sous sa forme actuelle, Chicobi ne répond plus aux besoins et aux attentes des gens. C'est pourquoi l'organisme souhaite se redéfinir, se réinventer.

Des pistes à explorer

Les administrateurs veulent donc explorer différentes pistes qui permettront à Chicobi de conserver sa mission et ses installations. Parmi celles-ci: diversification et redéfinition des services, considérer le site comme un site de plein air et voir à ce qu'il soit loué ou occupé le plus souvent possible de mai à octobre, s'associer à d'autres organismes ou encore organiser des sessions parents-enfants en sciences naturelles ou des camps pour les groupes selon les thématiques souhaitées.

L'idée de réorganiser les dortoirs en laboratoires ou espaces d'activités et salle commune et les laboratoires en chambres pour héberger des familles est aussi considérée. Chicobi n'écarte pas non plus la possibilité d'animer des sessions de sciences naturelles directement dans les écoles, camps de jour, CPE, foyers de l'âge d'or, etc.

On peut obtenir plus d'information sur le Camp-École Chicobi en visitant le site internet: www.chicobi.net.

Une relance difficile

Le Camp-École Chicobi avait connu un passage à vide à la fin de la dernière décennie, cessant ses opérations de 2009 à 2012. Les opérations ont été relancées à la suite d'un important réinvestissement, dont la rénovation des bâtiments et l'achat de matériel, et une direction générale fut mise en place.

Les activités ont repris avec 30 campeurs, puis 60 l'année suivante et autant lors de la troisième année. Toutefois, les revenus ne sont pas au rendez-vous et l'organisme n'a pu conserver sa direction générale. Puis, en 2017, il a dû annuler ses activités faute d'inscription, obligeant Chicobi à remettre en question son offre de services, ses façons de rejoindre la clientèle et la rentabilité de ses installations.