Aimé Pingi à nouveau candidat à Amos

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Aimé Pingi tentera à nouveau de se faire élire au siège de conseiller #1 de la Ville d'Amos, lors des élections municipales du 5 novembre.

À nouveau parce qu'il s'était aussi présenté à ce siège, lors des élections partielles de 2015, où il avait récolté 33 % des suffrages dans une lutte à trois. Yvon Leduc, qui défendra son siège à moins d'un revirement, l'avait emporté.

Deux ans et demi plus tard, Aimé Pingi est toujours animé par le même désir de participer au développement de sa ville d'adoption. «Je veux la rendre plus attrayante et dynamique pour lutter contre les problèmes de pénurie de main-d'œuvre. Je veux aussi faire en sorte que les jeunes qui grandissent ici considèrent davantage d'y bâtir leur avenir. Je crois aussi qu'il faut voir comment on pourrait diversifier la formation collégiale et universitaire pour garder nos jeunes ici», défile le candidat qui s'est impliqué dans la campagne du regretté maire Ulrick Chérubin en 2013.

Plusieurs implications

Congolais d'origine, Aimé Pingi s'est établi à Amos en 2008. Il a immigré au Canada en tant que travailleur qualifié. Il est chimiste et œuvre au contrôle de la qualité à l'usine d'embouteillage d'eau Eska d'Eaux Vives Water à Saint-Mathieu-d'Harricana.

Ses valeurs humaines et communautaires l'ont poussé à s'impliquer dans sa communauté, d'abord à la Croix-Rouge et au Comité de prévention du suicide. Il siège au Comité de gouvernance de l'esker de la Société de l'eau souterraine de l'Abitibi-Témiscamingue et au conseil d'administration de TVC7. Il a aussi mis sur pied l'organisme Résultats Canada, qui lutte contre la pauvreté dans le monde. Il est membre du conseil d'administration de la Mosaïque interculturelle et s'implique auprès de la table locale d'accueil des nouveaux arrivants du MRAR. Il s'implique aussi toujours sein du Comité de prévention du suicide.

La culture

Parmi les dossiers qui l'interpellent plus particulièrement, on retrouve le service d'internet haute vitesse. «Je veux comment la Ville peut intervenir dans ce dossier pour améliorer la qualité du réseau», affirme-t-il.

Tout le dossier culturel l'intéresse aussi. Il y voit un bel ajout à la qualité de vie des citoyens, ce qui peut attirer des gens. «Je veux encourager davantage les organisations culturelles comme la FÉE, H2O, Amos vous raconte son histoire, Lalibaba… ce sont toutes des activités qui nous permettent de nous démarquer. Il faut les soutenir afin que les gens s'y intéressent davantage», estime celui qui veut aussi améliorer l'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.