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17 octobre 2017

Prison d'Amos: les systèmes de sécurité en cause

La Protectrice du citoyen qualifie les délais d'injustifiables

©Gracieuseté

La Protectrice du citoyen qualifie d'injustifiables les délais qui s'additionnent avant l'ouverture de la nouvelle prison d'Amos. Les systèmes de sécurité seraient en cause, précise la Société québécoise des infrastructures (SQI).

Dans son rapport annuel 2016-2017, paru à la fin du mois de septembre, Marie Rinfret, qui agit aussi comme ombudsman correctionnel, dénonce les «délais interminables» depuis les nombreuses annonces de la construction du futur établissement de détention régional. Attendu pour l'automne 2016, celui-ci n'est toujours pas ouvert.

S'il s'agissait d'un simple immeuble de bureaux, ça fait longtemps qu'on serait dedans -Martin Roy

Martin Roy, porte-parole de la SQI, précise toutefois qu'en dépit des annonces politiques qui ont pu précéder, ce n'est qu'en juin 2013 que le conseil des ministres a approuvé le projet et que les travaux ont débuté en avril 2014.

Systèmes complexes

«En février 2017, il y a eu réception provisoire de l'ouvrage, c'est-à-dire que le chantier était terminé à l'exception d'une chose, qui n'est pas la moindre pour établissement de détention: les systèmes de sécurité. La réception avec réserve a eu lieu en juin. Il reste maintenant tout le fignolage avec le ministère de la Sécurité publique (MSP) des systèmes de sécurité, qui sont très sophistiqués et complexes, afin de les rendre conformes à leurs normes. C'est à ça qu'on travaille tous ensemble depuis ce temps, explique M. Roy.

«Nous utilisons aussi les leçons apprises dans les trois établissements de détention construits ces dernières années, soit ceux de Roberval, Sept-Îles et Sorel-Tracy, poursuit-il. Ça demande du temps, mais il n'est pas question qu'on entre des prévenus et des détenus sans que tous les tests inimaginables sur les systèmes de sécurité soient complétés à la satisfaction du MSP. S'il s'agissait d'un simple immeuble de bureaux, ça fait longtemps qu'on serait dedans. Mais il s'agit d'un établissement de détention avec des systèmes de sécurité à la fine pointe de la technologie.»

Pas d'impact financier

Martin Roy refuse de se prononcer sur le moment où les prévenus et les détenus pourront intégrer le nouvel établissement. Il rappelle qu'une fois que le bâtiment sera prêt, les employés du MSP devront se familiariser avec les lieux et apprendre à opérer tous les nouveaux systèmes. On a souvent parlé d'une période de rodage de trois mois.

Interrogé sur l'impact financier de ces délais additionnels, le porte-parole de la SQI a rappelé qu'il est prévu aux plans et devis que tous les systèmes doivent fonctionner. «On est donc toujours à l'intérieur du contrat octroyé avec ses budgets», fait-il valoir.

Un centre de détention de 220 places

Le nouvel établissement de détention d'Amos est une réalisation de l'entrepreneur général Pomerleau. Il s'agit d’un bâtiment de 16 500 mètres carrés abritant 170 cellules (220 places) et tous les services connexes. L’investissement total est estimé à 126 M $, incluant les travaux de déboisement et tous les honoraires professionnels. La construction devait faire travailler plus de 250 personnes.

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