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25 octobre 2017

«Je vais défendre le modèle régional le plus flexible»

Luc Blanchette croit que l'appareil d'IRM mobile est la meilleure solution

©TC Média - Archives

Invité par le comité Urgence Amos-région à défendre le modèle régional du réseau de la santé dans le dossier de l'appareil d'imagerie à résonance magnétique (IRM), le ministre régional Luc Blanchette affirme que c'est exactement ce qu'il fait.

Le comité Urgence Amos-région regroupe des membres de la société civile qui se mobilisent de façon ponctuelle afin défendre des acquis menacés par des décisions politiques. Il réagit à la récente volte-face du CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue dans son projet de fixer l'IRM à Amos, après l'intervention du ministre de la Santé Gaétan Barrette.

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«À la lumière des informations recueillies dans le dossier, on se questionne sur la position de M. Blanchette. On lui demande de jouer son rôle de ministre régional, de prendre le dossier et de le défendre devant M. Barrette et le Conseil du Trésor. Sa position doit rejoindre celle des spécialistes qui ont fait l'étude clinique. S'il ne peut la défendre, on devra conclure que c'est le ministre de Rouyn-Noranda et non de la région», lance François Lemire, porte-parole du comité.

Analyse clinique

Ce dernier affirme que la recommandation du CISSS avait obtenu l'aval des élus de la région. Son projet de fixer l'IRM à Amos s'appuyait sur une analyse clinique, dans laquelle étaient impliqués des spécialistes.

«Même le sous-ministre en titre au Ministère était au courant et d'accord avec la position du CISSS. Et malgré tout ça, le ministre Barrette a dit non, qu'il n'y aurait pas d'appareil fixe à Amos. On présume que quelqu'un est intervenu dans le dossier au niveau politique», avance François Lemire.

Pas deux appareils

Or, Luc Blanchette rappelle d'abord qu'à l'origine, le projet de fixer un appareil d'IRM à Amos prévoyait aussi l'ajout éventuel d'un second appareil pour la région à Rouyn-Noranda.

«J'ai vérifié avec le ministre Barrette et il a dit pas qu'il n'en était pas question. Pour une population de 320 000 personnes en Estrie, ils ont assez d'un appareil IRM. Il n'était donc pas question pour lui qu'il y en ait deux pour 145 000 personnes. À partir du moment où on n'a plus un deuxième appareil d'IRM à Rouyn-Noranda pour desservir le secteur, le modèle proposé par le CISSS ne tient plus», fait valoir le ministre régional, en rappelant que le Témiscamingue est particulièrement éloigné d'Amos.

Mobile et modèle régional

Selon lui, avec cette nouvelle donne, c'est l'appareil mobile d'IRM qui s'impose comme meilleure solution pour desservir l'ensemble de la région, et ce, dans le cadre du modèle régional de développement des services de santé. D'autant plus que le ministre Barrette s'est formellement engagé à remplacer l'appareil dès qu'il sera brisé ou désuet.

«J'ai été président du conseil d'administration du Centre de santé de Rouyn-Noranda pendant dix ans. Je connais très bien le modèle régional et j'y crois toujours. Si on veut bien desservir toute la population régionale, c'est l'IRM mobile qui est préférable. Et je vais défendre le modèle régional le plus flexible possible», déclare-t-il.

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