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11 novembre 2017

Frérot Sœurette fête ses 50 ans à Amos

©TC Média - Martin Guindon

COMMERCE. Frérot Sœurette a célébré ses 50 ans d'existence, le 8 novembre à Amos. Une longévité sans doute attribuable à un service personnalisé qui s'est perpétué au fil des décennies.

La boutique spécialisée dans les vêtements pour enfants a vu le jour le 8 novembre 1967, fondée par Blanche Gareau et sa belle-sœur Monique Gareau. Elles ont implanté des boutiques à Val-d'Or, Amos et Rouyn-Noranda. Pendant 30 ans, Frérot Sœurette a eu pignon sur la rue Principale, dans l'édifice Montambault (Dufresne TV).

On avait beaucoup de lignes québécoises, mais plusieurs sont tombées avec la mondialisation -Suzanne Blais

Elles ont vendu le commerce à Yolande Cloutier en 1978, qui elle l'a revendu à Mariette Provencher en 1987. Suzanne Blais en a fait l'acquisition le 5 avril 1995. «C'est une belle histoire d'amour depuis», affirme-t-elle.

D'infirmière à commerçante

«J'ai habillé ma fille ici pour les grandes occasions, mais je n'ai jamais pensé que j'en serais un jour la propriétaire, se souvient celle qui était alors infirmière à l'hôpital d'Amos. J'ai su par hasard que c'était à vendre et j'organisais déjà des défilés à la maison pour une boutique. Le 14 février, j'ai rencontré Mme Provencher, que je connaissais déjà parce qu'on vient du même rang à Taschereau. Et je devenais propriétaire le 2 avril.»

Suzanne Blais est toujours très reconnaissante envers Mariette Provencher, qui aura été plus qu'un mentor pour elle. «C'est une personne d'exception. Elle m'a suivie pendant cinq ans. Chaque mois, j'allais la voir et on regardait le bilan de la boutique ensemble. Elle a toujours été là lors des grandes décisions, comme celle de déménager à Place Centre-Ville (en 1997). Et à l'ouverture officielle, elle était là pour accueillir les gens», raconte-t-elle.

On comprend mieux toute son implication auprès de la cellule de mentorat et du Réseau M, elle qui a accompagné plus de dix entrepreneurs, dont la joaillière Caroline Arbour.

Le service

Frérot Sœurette a toujours été une boutique de vêtements pour enfants. La boutique a aussi vendu des vêtements pour dames jusqu'à la fin des années 1980. Ces lignes ont été abandonnées avant de revenir en force il y a environ 10 ans. Ce qui permet à Suzanne Blais et son équipe de quatre employés d'habiller la grand-mère, la mère, les enfants et les petits-enfants.

«Le service à la clientèle a toujours été le pivot de la boutique. Mme Provencher avait un club avec des tirages mensuels. Elle avait un grand souci du détail, jusque dans la façon de plier les vêtements pour les mettre dans le sac des clientes», indique Suzanne Blais.

Une passion

Cette dernière a perpétué la tradition. Elle connaît bien toutes ses clientes, au point de savoir quelles pièces de vêtement leur plairont. Frérot Sœurette n'est pas qu'une boutique pour Suzanne Blais, qui met à profit ses études en haute couture dans le choix des vêtements.

«C'est encore mon bébé aujourd'hui, 22 ans plus tard. C'est ma passion. Le service personnalisé, c'est aussi une façon de maintenir le cap avec tout le commerce en ligne. Ici, les gens ont droit au service VIP», insiste celle qui a vu à quel point le vêtement pour enfants a changé au fil des années, autant dans la mode que dans les tissus et les confections.

Des «jingles» mémorables

Difficile de parler de Frérot Sœurette sans évoquer les «jingles» mémorables des publicités télévisées et radiodiffusées, celui de la boutique et celui de la grande vente annuelle Buona Fortuna. «C'est Blanche Gareau qui les a composées. On a refait une version a capella de Frérot Sœurette. Quand les gens l'entendent, c'est lié à des émotions, c'est lié à l'enfance. Tout le monde est capable de la fredonner», souligne Suzanne Blais.

Des honneurs

Suzanne Blais a reçu différents honneurs au fil des ans avec la boutique Frérot Sœurette. Elle a remporté l'Élite de la personnalité féminine en 2003, puis le Prix Lucille et Yvon Dufour en 2016. En avril, elle a reçu l'Élite pour l'investissement de moins de 500 000 $ en lien avec son déménagement au centre-ville. Elle a été nommée ambassadrice à vie des Femmes en affaires d'Amos-région lors du gala Femmes d'influence plus tôt cette année. En 2015, le Réseau M lui a décerné la certification Diamant, la plus haute reconnaissance décernée aux mentors du Québec.

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