Carrières Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com Infolettre

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Société

Retour

21 novembre 2017

Écolovrac, une boutique et un mode de vie

©TC Média - Martin Guindon

ENVIRONNEMENT. Depuis le 16 octobre, Écolovrac offre aux Amossois une alternative écologique avec ses produits en vrac, tout en faisant la promotion d'un mode vie zéro déchet.

Infirmières de profession, Geneviève et Marie-Pier Ouellet (aucun lien de parenté) partagent les mêmes valeurs environnementales. Elles sont inspirées par le mode zéro déchet préconisé par Béa Johnson, dont le livre a été traduit dans 19 langues. Son passage à Tout le monde en parle en février 2014 aura été la bougie d'allumage pour les deux partenaires d'affaires.

On a plusieurs phases de développement et des idées plein la tête. On va avoir des clients gâtés dans les prochaines années -Marie-Pier Ouellet

«Depuis ce temps, on cherchait des solutions et des alternatives plus écologiques. On voulait acheter des aliments en vrac, mais il était difficile d'en trouver ici dans la région. On a donc décidé d'offrir nous-mêmes ces produits et d'aider les gens qui souhaitent eux aussi vivre ce mode de vie comme nous», explique Marie-Ève.

Mode de vie à partager

«On le fait pour l'environnement, mais on le fait aussi pour notre santé. On veut proposer des alternatives aux gens, d'abord en boutique avec les produits qu'on vend, mais aussi avec des recettes, des trucs. Marie-Pier fait elle-même certains produits. Et à partir de janvier, on va offrir des formations», renchérit Geneviève.

«On n'avait personne pour nous aider à faire ces démarches-là, mais là, nous, on va pouvoir aider les gens qui veulent faire ce virage vers un mode de vie plus sain», précise Marie-Pier.

Tout se vend au poids

Pour revenir à Écolovrac, on y offre une vaste gamme de produits alimentaires, d'entretien ménager et de soins corporels en vrac. On peut aussi s'y procurer des emballages réutilisables pour faire son marché. Tout s'y vend au poids, ou presque.

Les clients se présentent à la boutique avec leurs contenants. Ils se lavent les mains pour des raisons de salubrité, puis ils pèsent leurs contenants. Ceux-ci passent de nouveau sur la balance à la caisse au moment de payer.

Cette méthode a non seulement l'avantage de réduire les déchets produits par les emballages, mais elle limite aussi le gaspillage en permettant aux gens d'acheter la quantité exacte dont ils ont besoin. C'est aussi une façon de lutter contre la surconsommation.

Un bel engouement

Écolovrac crée trois emplois et répond déjà à un besoin, tant au niveau local que régional, selon ses propriétaires qui ont d'ailleurs mis en ligne une liste de leurs produits offerts sur leur page Facebook. «Il y a un bel engouement, autant auprès des clients que des fournisseurs. On ne peut pas tout avoir en magasin, alors on écoute les suggestions de nos clients et s'il y a beaucoup de demande pour un produit, on va s'ajuster», assure Geneviève Ouellet.

Et les deux partenaires, qui en sont à leur première expérience dans le monde des affaires, n'entendent pas en rester là. En plus d'offrir de la formation dès 2018, elles caressent d'autres projets. Par exemple, elles entendent vendre des produits maraîchers dès l'été prochain, lesquels viendront s'ajouter à leur offre de produits régionaux.

Prêcher par l'exemple

Les propriétaires d'Écolovrac prêchent aussi par l'exemple en boutique. «Tout le mobilier a été fait sur mesure en bois, par nous et nos conjoints. Tous les contenants ici ont été rachetés de commerces qui n'en avaient plus besoin. On a aussi mis en place un système de consigne pour les pots Masson», fait valoir Marie-Pier Ouellet.

D'abord refuser

Le premier truc pour réduire sa production de déchets, c'est de refuser. «Refuser tout ce dont on n'a pas besoin, des cartes d'affaires, des stylos promotionnels, etc. Il faut apprendre à dire non à ce qui n'est pas essentiel ou nécessaire. Nos maisons pleines de choses dont on n'a pas besoin. Dès qu'on refuse, on constate tout de suite une économie», affirme Marie-Pier Ouellet.

©gracieuseté

Pour leur ouverture officielle, Marie-Pier et Geneviève Ouellet ont invité leur source d'inspiration, Béa Johnson (au centre) à venir prononcer une conférence à laquelle ont assisté plus de 200 personnes, le 23 octobre, à Amos.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média