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18 décembre 2017

Amos gèle ses taxes pour une troisième année

©L'Écho abitibien/Le Citoyen - Martin Guindon

MUNICIPAL. Bien que les dépenses augmenteront de 4,1 % en 2018, la Ville d'Amos décrète le gel de ses taxes foncières pour une troisième année consécutive.

Le conseil municipal a adopté un budget équilibré de près de 38,2 M $ pour la prochaine année, lors d'une séance extraordinaire tenue le 18 décembre. En 2017, le budget était de 36,6 M $.

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Notre richesse foncière augmente encore cette année, ce qui nous permet d'augmenter nos revenus sans hausser les taxes foncières -Sébastien D'Astous

«Je suis très fier du travail accompli pour réduire le fardeau fiscal des citoyens. Je suis très satisfait du résultat. C'est un budget très responsable qui tient compte de la capacité de payer des citoyens», a déclaré le maire Sébastien D'Astous, lors de la présentation sous embargo du budget aux médias régionaux.

La Ville précise que l'évaluation du nouvel établissement de détention est de 27 M $ plus élevée qu'elle ne l'avait prévue. De plus, les travaux de construction et de rénovation ont fait augmenter la richesse foncière de 11,4 M $ en 2017. La taxe de secteur pour le développement commercial où sera situé le futur Canadian Tire rapportera 116 000 $. Ce qui fait en sorte que les revenus de taxation augmenteront tout de même de près de 6 % pour atteindre 22,45 M $.

Hausse des tarifications

Ainsi, le taux de la taxe foncière demeure à 1 $ du 100 $ d'évaluation pour les immeubles résidentiels, à 2,307 $ pour les immeubles non résidentiels (commerces) et 2,99 $ pour les immeubles industriels. Les taxes foncières couvrant partiellement les frais de voirie urbaine (0,2098 $ du 100 $) et de voirie rurale (0,1241 $) sont aussi gelées.

La Ville annonce toutefois la hausse de trois tarifications. Celle pour le service d'aqueduc passe de 132 à 134 $, celle pour l'assainissement des eaux de 175 à 177 $ et celle pour la collecte et la disposition des matières résiduelles et recyclables de 266 à 269 $. Ainsi, les propriétaires desservis en milieu urbain paieront 7 $ de plus et ceux non desservis en milieu rural, 3 $ de plus. En 2017, les hausses étaient de 23 $ en milieu urbain et 4 $ en milieu rural.

Dépenses qui augmentent

Tous les principaux postes de dépenses connaîtront des hausses en 2018, à l'exception de ceux de l'Administration et Santé bien-être et du Réseau d'électricité. Les plus importantes augmentations sont aux Transport et hygiène du milieu et aux Loisirs et culture.

Dans le premier cas, on note une hausse du contrat de déneigement en milieu rural de 82 000 $, du budget alloué à Transport Adapté Amos (20 %) et la location de bureaux pour l'équipe technique. Dans le second cas, on parle notamment de la majoration des coûts au niveau du Complexe sportif Desjardins (ajout d'une ressource, hausse anticipée de la facture d'électricité) et de l'entente de développement culturel avec le ministère de la Culture.

Le Service de la dette augmentera de 7 % pour atteindre 3,89 M $. Bien que les quotes-parts versées à la MRC Abitibi soient gelées en 2018, la Ville paiera 80 000 $ de plus pour le projet de la plateforme de compostage.

La dette sous contrôle

Le maire Sébastien D'Astous assure que la dette est sous contrôle. «Sauf pour cette année, où l'on a réalisé d'importants investissements, on a créé de la richesse plus vite qu'on a augmenté la dette. Il faut demeurer vigilant», prévient-il. Au 31 décembre dernier, la dette s'élevait à 27,7 M $, contre 15,7 M $ en 2006.

Toutefois, la Ville établit sa dette nette à 21,6 M $ en retirant les 1,2 M $ remboursés par des taxes de secteur et ses réserves financières de 6,1 M $. Selon les mêmes barèmes, elle était de 15,4 M $ en 2006.

Quant à la richesse foncière, elle a presque doublé (522 M $ à 1,061 G $), sans tenir compte de l'indice des prix à la consommation qui a bondi de 18,44 %. Elle estime donc que le ratio de sa dette nette sur sa richesse foncière est passé de 2,73 à 2,37 %.

La péréquation en baisse

Le maire Sébastien D'Astous a précisé que la péréquation municipale passera de 235 000 $ à 69 000 $ en 2018. C'est cette donnée multipliée par le nombre d'habitants qui avait fait dire à certains médias que la Ville d'Amos était parmi les 10 plus pauvres municipalités de 10 000 habitants et plus en 2015. «Qu'on reçoive moins de péréquation est un signe de vigueur. C'est un peu triste, parce qu'on perd une subvention, mais en même temps c'est un bon indicateur qu'on tend vers une autonomie. Mais on n'a jamais été pauvres comme on a voulu le prétendre. C'est juste qu'on nous comparaît avec des villes beaucoup plus grandes», a rappelé le maire D'Astous.

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