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02 avril 2018

La Fondation du rein lance sa campagne à Amos

©L'Écho abitibien/Le Citoyen - Martin Guindon

AMOS. La Fondation canadienne du rein entre dans sa campagne de financement dans la MRC Abitibi. La présidente d'honneur Suzanne Blais souhaite recueillir 5000 $.

«Je ne pouvais pas dire non à Normand (Lemieux, président par intérim de la section Abitibi) et surtout, à ma belle amie Lucille (Plamondon Dufour, décédée en 2015). C'était son cheval de bataille, en mémoire de Nathalie (sa fille, décédée en 2003 de complications survenues après lui avoir fait don d'un rein). Je le fais à sa mémoire, mais aussi pour des membres de ma famille et tous les gens que je connais qui sont dans cette situation», affirme la propriétaire de la boutique Frérot et Sœurette.

La campagne sur le territoire la MRC Abitibi s'effectue surtout par l'envoi de plus de 150 lettres à des gens d'affaires et du milieu médical. Des activités ponctuelles sont aussi organisées, comme le Quillethon du dimanche 22 avril à la Salle de quilles d'Amos. Des dons peuvent aussi être effectués directement au Club Voyages Plamondon.

«Les sommes amassées sont consacrées à la recherche sur les maladies du rein (60 %) et dans les services aux patients (40 %), notamment ceux qui sont en attente d'une greffe et qui doivent se rendre trois fois par semaine à Val-d'Or pour subir une dialyse. L'aide peut servir à couvrir certaines dépenses, dont l'achat d'accessoires de confort», explique Normand Lemieux.

Le don d'organes

Ce dernier, qui est aussi infirmier ressource en dons d'organes pour la région, rappelle de plus toute l'importance de s'inscrire aux registres de la RAMQ (en signant sa carte) ou de la Chambre des notaires du Québec. «Il est surtout très important d'aviser sa famille et ses proches de sa volonté, parce qu'il y a encore beaucoup de refus par les familles, même si les personnes avaient signé leur carte», insiste Normand Lemieux.

Huit personnes étaient en attente d'un rein au 31 décembre 2017 en Abitibi-Témiscamingue, alors que cinq personnes ont subi une transplantation au cours de l'année. Le temps d'attente moyen pour la transplantation d'un rein a fait des progrès immense, passant de 1220 jours en 2012 à 493 jours en 2017, pour une baisse de 60 %.

Ce serait en grande partie dû à l'amélioration des pratiques et à l'augmentation du nombre de donneurs. En plus des donneurs décédés, on retrouve de plus en plus de donneurs vivants et de dons croisés.

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