17 avril 2018

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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Pour le secteur de Val-d'Or, 84 ventes ont été réalisées au cours des trois premiers mois de l'année, soit une augmentation de 2% par rapport à la même période en 2017. Cette hausse s'explique par la forte vente de plex de deux à cinq logements qui ont presque doublé (7 en 2017 contre 13 en 2018).

Le nombre de propriétés en vente dans l'agglomération valdorienne a poursuivi sa chute amorcée en 2016 alors qu'en moyenne, 215 propriétés résidentielles étaient à vendre lors du trimestre, une diminution de 22% comparativement à il y a un an.

«L'offre de propriétés a fondu à Val-d'Or. Avec ces fortes baisses successives des inscriptions en vigueur, les conditions du marché avantagent désormais les vendeurs», note Hélène Charette, directrice générale de la Chambre immobilière de l'Abitibi-Témiscamingue.

Finalement, le prix médian d'une demeure unifamiliale est demeuré stable à 230 000 $. Une stabilité qui discorde avec le quatrième trimestre de 2017, qui avait subi une augmentation de 22%.

Du côté de Rouyn-Noranda, 87 demeures familiales ont été vendues lors du premier trimestre de l'année, soit un recul de 3% comparativement à 2017. Ce rendement s'expliquerait par la baisse des ventes pour les unifamiliales et les copropriétés.

Cependant, la plus grande variation est du côté des offres alors que 240 propriétés étaient sur le marché, 13% de moins que lors des trois premiers mois de 2017.

Le prix médian a quant à lui subi une augmentation de 7% par rapport à 2017 pour se situer presque au niveau de Val-d'Or, à 225 000 $.

«Les courtiers sont parvenus à vendre les maisons en 27 jours de moins qu'au trimestre précédent, soit en 87 jours en moyenne», a constaté Mme Charette. Il s'agissait du délai de vente moyen le plus court depuis la fin de l'année 2015.