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27 avril 2018

Le ministre Proulx promet une aide pour le manque de main-d'oeuvre

©Photo L'Écho abitibien/Le Citoyen – Sophie Rouillard

ÉCONOMIE. Lors de son passage au Centre de formation professionnelle (CFP) de Val-d'Or le 27 avril dernier, le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Sébastien Proulx, a tenu à démontrer son appui pour aider à contrer le manque de main-d'œuvre dans la région.

«L'immigration, c'est la bataille de toutes les régions du Québec, souligne le ministre. Ici, dans ce contexte, on travaille avec tous les intervenants pour être capable de favoriser l'implantation de familles ou de travailleurs sur le territoire. Ce n'est pas toujours facile.»

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Lorsque questionné à savoir si le gouvernement provincial offrira une aide financière pour soutenir le manque de main-d'œuvre de la région, le ministre n'a rien déclaré de formel, sauf que les institutions déjà en place pourront assurément aider l'intégration de nouveaux arrivants.

«Il y a peut-être des programmes à mettre en place pour favoriser leurs déplacements et leur implantation, mais on a des centres qui peuvent donner de la formation dans tous les niveaux à la grandeur du Québec. Je crois que ça peut favoriser l'arrivée de gens ici.»

Le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Luc Blanchette, s'est joint à son collègue pour soutenir que le gouvernement travaille activement à trouver des solutions pour l'Abitibi-Témiscamingue.

«Il va y avoir une série de mesures, précise le ministre Blanchette. À 4% de chômage, la pénurie commence à être très sévère. L'immigration va peut-être représenter 20% de l'ensemble des solutions, il va rester 80% qu'on va devoir trouver.»

Résidences étudiantes

Par ailleurs, Sébastien Proulx a rappelé que le gouvernement du Québec soutenait activement le Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue pour la création de résidences pour étudiants.

«Nous, on a un travail à faire et c'est en analyse, explique le ministre Proulx. Actuellement, on a un travail administratif à faire avec la commission scolaire pour permettre la réalisation de ce projet.»

Dès qu'il sera de retour dans son cabinet, Sébastien Proulx assure que ce dossier fera partie de ses priorités.

«Les documents demandés sont arrivés à la direction des affaires juridiques du ministère. Dès que ce sera sur mon bureau, ça ira très rapidement», promet le ministre.

Simulateur minier

©Photo L'Écho abitibien/Le Citoyen – Sophie Rouillard

Malgré une certaine nervosité, le ministre Proulx a joué avec plaisir le rôle d'un élève en extraction de minerai.

À l'occasion de son passage au CFP, le ministre s'est prêté au jeu et a essayé le tout nouveau simulateur minier du centre pour les élèves du cours d'extraction de minerai.

«Je pense que la simulation trouve tout son sens, estime Sébastien Proulx. Surtout pour les coûts et les avantages: pas besoin d'avoir sur place des mécaniciens ou autre pour travailler la machinerie pour éviter qu'elle brise. Dans le fond, c'est tant mieux si les étudiants lorsqu'ils quittent le CFP se retrouvent prêts à travailler dès le lendemain.»

Bien qu'il ait éprouvé quelques difficultés à manier le véhicule virtuel, Sébastien Proulx avoue avoir été charmé par l'expérience. «J'ai tenté de faire ça correctement, lance le ministre en riant. C'est très intéressant et c'est l'avenir.»

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