02 mai 2018

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©Archives - Le Citoyen Val d'Or - Amos

«Dans le contexte actuel, on peut affirmer que nous avons obtenu une bonne entente. Les gains négociés nous permettront de faire face aux enjeux de rétention et d'attraction de la main d'œuvre en assurant des emplois de qualité. Au cours des prochaines semaines, nous entreprendrons les négociations avec les autres employeurs avec qui nous avons des conventions collectives dans le reste du secteur de la foresterie», a commenté Renaud Gagné, directeur québécois d'Unifor, dans un communiqué.

«Nous nous réjouissons de l'appui exprimé par nos employés. La Société et le syndicat ont investi beaucoup de temps et de ressources au cours des dernières années pour réagir aux enjeux de politique publique auxquels notre Société et notre secteur sont confrontés. L'esprit de collaboration que nous connaissons aujourd'hui est fondé sur une confiance mutuelle et la transparence», a déclaré pour sa part Yves Laflamme, président et chef de la direction de Produits forestiers Résolu, également dans un communiqué.

Des hausses de 2 et 2,5 %

D'une durée de quatre ans, les conventions collectives couvrent environ 1100 employés horaires représentés par Unifor dans huit usines de l'Ontario et du Québec, dont ceux de l'usine de papier journal d'Amos.

Le syndicat cite parmi les faits saillants de cette nouvelle entente des hausses salariales de 2 % pour les deux premières années, puis de 2,5 % pour les deux suivantes, des ajustements salariaux allant de 0,40 $ à 0,75 $ de l'heure, une bonification du régime de retraite et des assurances ainsi que 0,02 $ l'heure au Fonds communautaire canadien d'Unifor.

Un contrat type

Ce contrat type viendra établir la structure monétaire des négociations dans les autres usines de pâtes et papiers de l'Ontario, du Québec et en Atlantique. Environ 15 000 membres d'Unifor sont concernés.