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11 mai 2018

Aide au transport collectif: la MRC Abitibi réfléchit

MUNICIPAL. La MRC Abitibi n'a toujours pas fait son lit dans le dossier du financement du transport collectif. Les conseillers de comté ont reporté leur décision à une séance ultérieure, le 18 avril dernier.

La demande d'Autobus Maheux est sur la table de la Conférence des préfets depuis quelques années. Le transport de personnes ne serait pas rentable, alors on demande un effort aux municipalités afin d'éponger une partie du déficit d'opération des lignes», rappelle le préfet Sébastien D'Astous.

Les préfets ont donc cherché à identifier les endroits limitrophes où les autocars transitent pour aller d'un point à l'autre, pour ensuite partager la facture entre MRC. Par exemple, la MRC Abitibi assumerait le tiers de la somme de 30 000 $ demandée pour la liaison Val-d'Or-Matagami.

«Ensuite le Programme d'aide au développement du transport collectif viendrait offrir le triple du montant en subvention. Ainsi, notre 30 000 $ permettrait d'aller chercher 90 000 $ dans le programme», précise M. D'Astous.

Une décision éclairée

La MRC Vallée-de-l'Or s'est déjà engagée à verser sa part de 10 000 $ pour la ligne Val-d'Or-Matagami si les deux autres territoires s'impliquent. Or, les conseillers de comté de la MRC Abitibi ont demandé à obtenir plus d'informations de la part du transporteur.

«On n'a pas encore pris position dans le dossier. Les maires souhaitent connaître l'achalandage et le déficit des deux lignes qui nous concernent. Ils veulent aussi savoir quels seraient les impacts s'ils refusaient d'investir. Tout ça afin de prendre une décision éclairée. Il y a aussi clairement un malaise pour certains d'entre eux de prendre l'argent des taxes des citoyens pour subventionner une entreprise privée», explique le préfet D'Astous.

Un mode à revoir

Il ajoute que la MRC Abitibi est néanmoins consciente qu'une certaine masse critique est nécessaire pour rentabiliser un tel service, souvent essentiel pour les gens qui n'ont pas facilement accès à un autre moyen de transport.

«Il faut sans doute revoir les façons de faire du transport collectif sur le territoire. Le problème, c'est que l'épée de Damoclès qui nous pend au-dessus de la tête en ce moment, c'est une rupture de services pour certaines lignes», estime Sébastien D'Astous.

Le sujet devait être à nouveau abordé en séance de travail le 9 mai. On ignore toutefois quand la question sera ramenée à la table des conseillers de comté pour en disposer.

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