La permaculture gagne de plus en plus d'adeptes

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ENVIRONNEMENT. La permaculture, ce concept qui prône une culture durable et écoresponsable en intégrant l'humain à l'écosystème, gagne de plus en plus d'adeptes dans la MRC Abitibi.

C'est ce qu'ont pu constater avec enthousiasme la nutritionniste Marie-Ève Boisclair et Isabelle Dion, de la Lucarne verte, avec la porte ouverte qu'elles ont organisée dans la cadre de la Journée internationale de la permaculture, le 6 mai, à La Source du Domaine St-Viateur à Trécesson. Pas moins de 150 personnes y ont pris part.

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Dans l'ordre: Bernard Lavallée (conférencier), Isabelle Dion (coorganisatrice), Marie-Ève Boisclair (coorganisatrice) et Constance Dion (bénévole).

«C'est un succès inattendu. On ne pensait pas mobiliser autant de gens. Deux semaines après la mise en vente des billets, ils étaient tous vendus. Les trois quarts des gens devaient provenir de la MRC, ce qui veut dire qu'il doit y avoir des centaines de personnes qui ça intéresse dans toute la région. Nous, on le fait pour notre MRC, mais si des gens veulent le faire ailleurs, on peut leur apporter notre support», souligne Marie-Ève Boisclair, qui souhaite répéter l'événement chaque année dans la MRC Abitibi.

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L'événement a fait salle comble à la Source du Domaine Saint-Viateur.

Plus qu'une mode

Les participants ont pu y obtenir une introduction au concept de la permaculture par les deux organisatrices, puis Geneviève et Marie-Pier Ouellet d'Écolovrac ont expliqué le mode de vie zéro déchet. Bernard Lavallée a quant à lui prononcé une conférence sur l'alimentation durable.

«La permaculture, c'est un terme assez récent, mais c'est quelque chose que faisaient nos ancêtres et les peuples autochtones. Ils exploitaient la terre de façon respectueuse», explique Marie-Ève Boisclair.

«C'est un concept qui commence à se répandre et je pense que c'est plus qu'une mode. De plus en plus de gens se rendent compte qu'il faut changer nos façons de faire. C'est une réponse à nos problèmes environnementaux. On fait partie de l'écosystème, on doit donc travailler à l'améliorer», renchérit Isabelle Dion.

Le conférencier Bernard Lavallée.

Plus facile qu'on pense

Le but de la journée était de sensibiliser les gens au rôle qu'ils peuvent jouer pour améliorer leur environnement ainsi que leur qualité de vie.

«On n'est pas obligés d'être dépendants des grandes entreprises, fait valoir Marie-Ève Boisclair. La solution, ce n'est pas nécessairement que tout le monde devienne autosuffisant, mais il y a sûrement un juste milieu. Il y a des centaines de façons d'atteindre des objectifs de permaculture. On peut jardiner davantage, fréquenter les marchés publics, diminuer ses déchets, rendre sa demeure écoénergétique, etc.»

«On veut faire comprendre aux gens que c'est plus facile à faire qu'on ne le pense. On est souvent isolés et on pense être seuls. Il faut développer des réseaux. On a voulu faire connaître les ressources existantes dans la MRC en les invitant à avoir un kiosque (Miellerie La Grande Ourse, Fromages Gasper, Ferme Espo'art, etc.)», précise Isabelle Dion, dont l'entreprise La Lucarne verte fait la promotion d'un mode de vie écologique, en offrant notamment des formations.

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