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24 mai 2018

Elle vend des savons pour s'acheter un cheval!

L'histoire de la savonnerie de Rosalie Vachon

©Photo L'Écho abitibien/Le Citoyen – Sophie Rouillard

ENTREVUE. Rosalie Vachon n'a qu'un rêve: avoir son propre cheval. Pour y parvenir, la jeune fille de 11 ans, originaire de Val-d'Or, a créé sa propre savonnerie il y a près d'un an, où chaque savon vendu lui permet de se rapprocher de plus en plus de son but ultime.

Rosalie Vachon ne se souvient pas à quel moment son amour pour les chevaux est devenu si fort. «J'ai toujours aimé ça, confie-t-elle. Je ne peux pas dire quand ou comment, ça a toujours été une passion pour moi.»

Dès qu'elle a su parler, Rosalie n'a toujours eu qu'un seul sujet au bout des lèvres. «Ça a toujours été les chevaux, se remémore en riant sa mère, Karoline Lefebvre. En plus, son père et moi, nous ne sommes pas des amateurs de chevaux et il n'y a personne dans notre famille qui en possèdent, donc on ne sait vraiment pas comment tout ça a commencé.»

Il y a trois ans, Rosalie a débuté des cours d'équitation ce qui a, évidemment, rendu son amour pour les équidés encore plus fort. «C'est une élève modèle et très attentionnée, souligne Mélyna Lafleur, coach et propriétaire du centre La Crinière D'or. Elle travaille vraiment fort.»

Un jour, elle confie son souhait le plus cher à ses parents: elle veut son propre cheval.

«Je voyais tout le monde avoir le leur et je me suis dit que ça serait cool que j'en aille un», souligne Rosalie.

Toutefois, ses parents ont mis un léger frein à son rêve. Si Rosalie veut son propre cheval, dont les dépenses sont estimées à 3500 $ environ par an, elle devra le payer elle-même.

«Je ne savais pas si j'allais être capable, mais je me suis dit que je devais au moins essayer!», lance Rosalie.

Savonnerie

©Photo L'Écho abitibien/Le Citoyen – Sophie Rouillard

Rosalie prendra part à ses premières compétitions équestres cet été. La voici avec Mia, la jument avec qui elle s'entraîne.

C'est ainsi que l'idée d'une savonnerie germe en Rosalie. Par un pur hasard, la jeune fille venait tout juste de suivre une formation avec sa mère pour fabriquer du savon. Tout semble alors prendre son sens. «Elle est vraiment déterminée, assure Karoline Lefebvre. Lorsqu'elle entreprend quelque chose, elle ne lâche pas. C'est sûr que mon conjoint et moi nous investissons du temps, mais elle en fait beaucoup aussi.»

Son entreprise, nommée Un cheval pour Rosalie, a permis à la jeune fille de créer plus d'une dizaine de savons, dont les noms sont tous inspirés par des races de chevaux.

Depuis les débuts de son entreprise, Rosalie et ses parents se sont rendus à plusieurs événements pour faire la promotion de ses produits, notamment au Super Salon Kinsmen où la jeune Valdorienne a reçu le prix de la plus jeune entrepreneure de l'histoire du salon.

Rosalie a même été invitée à présenter un kiosque de ses savons lors de divers événements dans la région.

Toutefois, même une fois le cheval acheté, Rosalie continuera à produire ses savons. «C'était notre deal, explique sa mère. C'est bien beau acheter le cheval, mais une fois qu'on l'a, il faut payer pour ses dépenses.»

Des sacrifices

Depuis les débuts de la production, la jeune cavalière s'est rendu compte que s'occuper d'une entreprise n'est pas de tout repos. «Elle a réalisé que ça demande des sacrifices, indique sa mère. Elle ne peut plus faire ce qu'elle veut maintenant la fin de semaine, elle doit faire des choix et je sais qu'elle trouve ça difficile parfois.»

Malgré tout, Rosalie demeure plus motivée que jamais.

«Quand je vais avoir mon cheval, je vais me dire que tous mes efforts en auront valu la peine», conclut-elle.

Pour voir les savons de Rosalie et en commander, rendez-vous sur la page Facebook d'Un cheval pour Rosalie.

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