31 mai 2018

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Le responsable de la musique à la CSOB, Denis Lamontagne, se dit très déçu par cette situation.

«C'est une grande déception, confie l'enseignant en musique de l'école primaire Sainte-Marie. En plus, on avait proposé un plan sur deux ans pour l'option musique.»

Pour que la musique fasse son grand retour dans l'école secondaire, il fallait 20 inscriptions. Malheureusement, seulement trois élèves se sont inscrits.

«C'est déjà dur de percer dans une école à vocation sportive, estime M. Lamontagne. En plus, il y a beaucoup d'options, il y en a 12 exactement.»

Parmi celles-ci, plusieurs touchent la technologie et les sports. Comme la musique demande un engagement à la maison en plus des leçons à l'école, Denis Lamontagne croit que cela nuit d'une certaine façon à attirer de nouveaux musiciens.

«C'est une époque d'enfants instantanés, lance-t-il. La musique, ça demande beaucoup d'investissements. Ce n'est pas comme la natation, où, lorsque tu sors de la piscine, c'est fini.»

Harmonie au primaire

Toutefois, l'enseignant se dit tout de même un peu surpris du manque d'intérêt des élèves du Transit pour la musique, alors que les programmes en partenariat avec le Conservatoire de musique de Val-d'Or au primaire connaissent un succès sans pareil.

«On a fait l'effort de valoriser l'option musique auprès de la 5e et 6e année, explique Denis Lamontagne. À l'Harmonie au primaire, on a commencé le projet avec 84 élèves et au concert final, nous en avions 63. Évidemment, on se pose des questions.»

Toutefois, le musicien et enseignant n'entend pas baisser les bras pour autant.

«C'est pas fini, lance Denis Lamontagne. On va changer notre structure et voir ce qu'on peut faire. Bien que ce soit une aide précieuse, le Conservatoire n'est pas suffisant. Je crois qu'il faut aller plus loin et aller voir directement les parents.»