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17 juin 2018

Le CISSS a conclu l'année avec un déficit de 1,1 M $

CISSS CISSSAT

©Archives - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue compose déjà avec un manque à gagner de 2,5 M $ depuis le 1er avril.

SANTÉ. En dépit des 22 millions $ reçus ce printemps, le Centre intégré de santé et de services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue (CISSS) a conclu l'exercice financier 2017-2018 avec un déficit de son fonds d'exploitation de 1,1 M $.

C'est pratiquement l'équilibre budgétaire, alors que le CISSS a enregistré des revenus de 501 894 240 $ contre des dépenses de 502 997 878 $, pour un manque à gagner de 1 103 638 $. Et c'est loin du déficit de 25 M $ qui était anticipé en cours d'exercice.

«On parlait d'environ 25 M $ jusqu'à ce que le ministère (de la Santé et des Services sociaux) ne nous annonce le 22 février qu'il nous donnait 22 M $ non récurrents. Puis, à la mi-mai, alors que notre année financière se terminait le 31 mars, le Ministère a changé à notre avantage les règles du jeu pour le financement du soutien à domicile. C'est ce qui ramène notre déficit de 25 M $ à seulement 1,1 M $», a expliqué Marie-Lyne Blier, directrice des ressources financières, aux membres du conseil d'administration du CISSS réunis à Amos, le 14 juin.Le nouveau calcul pour le soutien à domicile apportera d'ailleurs 500 000 $ de plus dans les coffres du CISSS pour l'exercice en cours.

Somme non récurrente

Par ailleurs, Mme Blier a rappelé que la somme de 22 M $ avancée par le Ministère n'était pas récurrente et que le CISSS ne pouvait compter à nouveau sur ce montant pour équilibrer son budget en 2018-2019. Elle a aussi indiqué qu'après les deux premières périodes de l'année, qui en compte 13, le CISSS est déjà aux prises avec un déficit d'opération de 2,5 M $.

Le président-directeur général Yves Desjardins a rappelé en entrevue que le CISSS continue de mettre en place différentes mesures pour réduire ce déficit et tente de faire la démonstration au Ministère qu'une partie de celui-ci provient d'un financement qui ne tient pas toujours compte des réalités régionales. «On n'a qu'à prendre par exemple le transport des usagers, qui représente une dépense plus importante ici quand d'autres endroits, en raison du territoire que nous desservons», a-t-il expliqué.

Dans sa présentation, Marie-Lyne Blier a aussi donné l'exemple des coûts de la main-d'œuvre indépendante. «À Montréal, la main-d'œuvre indépendante ne représente qu'un coût d'honoraires. Ici, on paie plus cher en coûts de déplacements qu'en honoraires», a-t-elle fait valoir.

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