19 juin 2018

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le Plan d'engagement vers la réussite pour la période 2018-2022 de la CSH vise une diplomation optimale de ses élèves.

Ce sont parmi les principaux objectifs de la CSH inclus dans son Plan d'engagement vers la réussite pour la période 2018-2022, dévoilé lundi.

Selon des chiffres du Portrait ministériel datant de septembre 2016, le taux de diplomation et de qualification de la cohorte 2008-2009 de l'Harricana était de 72,4% alors que la moyenne provinciale était de 76,5%.

La CSH veut atteindre un taux de 80% chez les élèves de moins de 20 ans d'ici 2022 et l'augmenter à 90% en 2030.

Pour le directeur général de la Commission scolaire Harricana, Yannick Roy, chaque élève avec un diplôme en main est d'une importance capitale.

«On veut s'assurer que le maximum de jeunes aient un parcours qui répond à leurs attentes parce que ce sont des facteurs pour le développement d'une future main-d'œuvre. On a un besoin de travailler ensemble pour combler tous ces besoins», a expliqué M. Roy.

Afin d'obtenir ces résultats, la CSH veut transformer les milieux d'apprentissage en fonction des compétences associées au 21e siècle, intervenir rapidement avec les élèves à risque, s'engager dans des pratiques collaboratives et novatrices et offrir des milieux de vie accueillants et sécuritaires.

Parmi les autres objectifs, l'organisme souhaite améliorer le taux de succès lors de l'examen de français en 4e année du primaire, continuer de réduire le pourcentage de jeunes qui entrent au secondaire en retard et de diminuer les écarts de réussite entre les groupes d'élèves.

«On veut s'assurer que le maximum de jeunes aient un parcours qui répond à leurs attentes parce que ce sont des facteurs pour le développement d'une future main-d'œuvre» - Yannick Roy

Plusieurs membres sondés

Pour mettre en place ce plan, la Commission scolaire a demandé aux élèves, parents et membres du personnel de répondre à un sondage pour évaluer les forces et les faiblesses dans les différentes écoles.

Près de 1400 personnes ont répondu à ce questionnaire, une opinion locale jugée essentielle par Yannick Roy.

«On doit répondre avant tout aux besoins des gens de notre communauté, autant du secteur des jeunes que ceux qui suivent une formation pour adulte. Je crois que la CSH a développé ses couleurs et ses particularités comme nos programmes de sport-étude et de musique qui, à l'origine, venaient d'une volonté de notre territoire», a commenté le DG.

La sécurité

Un aspect qui a ressorti de ce sondage est la question de la sécurité dans les écoles. Même si une majorité des gens se croient en sécurité à l'école, certaines personnes éprouvent quelques réserves concernant les plans d'intervention contre l'intimidation ou la violence.

«On sent encore qu'il y a des zones de vulnérabilité sur les suivis à faire. Est-ce que nos outils sont parfaits? Non. On doit continuer de s'améliorer et de travailler sur cet aspect-là de façon collective. Je pense qu'il y a un beau message qui est envoyé sur le fait que les gens sont préoccupés. Par contre, cette gestion est l'affaire de tout le monde. On a mis des choses en place et il faut continuer de travailler dans l'élément de la communication», a révélé M. Roy