04 septembre 2018

Partager sur les réseaux sociaux

©gracieuseté

L’honorable juge Nathalie Pelletier

L’Amossoise fait partie des cinq nouvelles nominations annoncées par la ministre de la Justice du Canada, Jody Wilson-Raybould, le 31 août. Elle occupe un nouveau poste autorisé en vertu du projet de loi C-44. Elle devient seulement la deuxième femme de la région à être nommée juge de la Cour supérieure, après l'honorable Isabelle Breton en novembre 2017.

Après avoir complété des études en droit à l’Université Laval en 2000 et avoir œuvré dans le domaine du transport, la juge Pelletier a été admise au Barreau du Québec en 2003. Elle a alors rejoint le cabinet Geoffroy, Matte, Kélada, où elle a côtoyé Jocelyn Geoffroy, nommé juge de la Cour supérieure en 2008. Elle y a développé une expertise variée en droit criminel, de la famille et des assurances ainsi qu’en responsabilité civile, plaidant devant la Cour du Québec et la Cour supérieure.

Elle est devenue associée du cabinet en 2008 (devenu MBDP Avocats), puis gestionnaire unique (sous le nom Pelletier Martineau Avocats) en 2016. Le cabinet comptait cinq avocats et des bureaux à Amos et La Sarre au moment de sa nomination.

Impliquée au Barreau

La juge Nathalie Pelletier est aussi bien connue pour ses implications, notamment pour l’amélioration de sa profession et des services judiciaires. Elle siégeait au conseil de section du Barreau de l’Abitibi-Témiscamingue depuis 2007.

Elle était dans la deuxième année de son mandat de bâtonnière qui devait se terminer en 2019. Elle se préoccupait de l’accès à la justice, particulièrement pour les personnes vivant dans le Grand Nord. Elle a reçu le titre de meilleur adversaire du Barreau en 2017 pour son implication et sa collaboration avec ses collègues. Le premier conseiller Me Pascal Jolicoeur assumera l’intérim au Barreau.

Elle présidait aussi depuis plusieurs années le Centre résidentiel communautaire de l’Abitibi-Témiscamingue du Nord-du-Québec, dédié à la réinsertion sociale, et a siégé au conseil d’administration de SATAS, qui vise à contrer la violence conjugale.

Excellente vulgarisatrice, elle a aussi donné des cliniques juridiques auprès de différentes organismes jeunesse. Elle est impliquée au sein du club Lions Femmes d’Amos depuis plusieurs années.