45 arbres pour les 45 ans d’Eacom à Val-d’Or

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

De gauche à droite: Pierre Corbeil, maire de la ville de Val-d’Or; Marcel Cossette, membre fondateur de la scierie; Michel Sigouin, directeur des opérations forestières chez EACOM; Chef Steeve Mathias, Long Point Winneway Première Nation; Wade Zammit, Chef des opérations chez EACOM et Stéphan Ferron, président de la Chambre de commerce de Val-d’Or.

FORESTERIE - La scierie EACOM Timber Corporation de Val-d’Or a fêté ses 45 ans d’activités et soulignera le tout en plantant 45 arbres matures pour embellir le parc Vanier et du secteur du Belvédère.

Fondée en 1973 par la famille Cossette, celle-ci cherchait un geste symbolique pour remercier la communauté de les avoir soutenus.

«Notre succès est attribuable à nos employés et à nos partenaires d’affaires. On trouvait que les arbres étaient un beau symbole qui est un clin d’œil à nos racines et qui va redonner pour des années à venir», a expliqué la directrice des communications chez EACOM, Julie Paquet.

«Aujourd’hui, c’est une grande journée pour nous parce que 45 ans, ce n’est pas rien dans l’industrie forestière. On a quatre employés qui travaillent ici depuis le tout début et on est très fier de souligner ça avec eux», a déclaré le directeur général des opérations forestières pour EACOM Québec, Michel Sigouin.

Malgré cet anniversaire, l’usine valdorienne ne compte pas s’assoir sur ses lauriers et compte continuer de faire sa place, et ce, malgré les politiques américaines en matière de commerce.

«Nos investissements nous aident à traverser ces périodes plus difficiles comme avec M. Trump aux États-Unis. C’est par la compétitivité qu’on est capable de rester en opération et d’assurer l’avenir de nos employés», a commenté le M. Sigouin.

Les retombés économiques de l’entreprise s’élèvent à 60 millions de dollars par année. Elle soutient 315 emplois directs.

Partenaires autochtones

La compagnie se dit également très fière de l’évolution de son alliance avec les communautés autochtones. Pour le Chef de la communauté anishinabeg de Long Point, Steeve Mathias, l’usine de Val-d’Or se démarque pour ses relations avec l’ensemble de la population et les différentes communautés autochtones.

«Il faut que cette usine puisse avoir accès à cette ressource et elle n’est pas dans la ville. Faut aller sur le territoire de ces groupes où il y a des intérêts à défendre… c’est là que la philosophie et la mentalité de l’entreprise peuvent faire une différence», a avoué M. Mathias.

«Pour nous, le respect et la collaboration avec les Premières Nations sont une priorité. Au fil des ans, on a appris à se connaître et à se faire confiance. Je pense que de part et d’autre, on avait tous un intérêt de travailler ensemble. On a développé des programmes de formation pour eux et on les a intégrés dans nos opérations forestières jusqu’à 20% de notre volume», a ajouté Michel Sigouin.

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