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20 septembre 2018

Karol-Ann Canuel retourne aux Mondiaux

Karol-Ann Canuel

©George Deswijzen

Karol-Ann Canuel, arborant les couleurs de son équipe professionnelle, Boels-Dolmans.

CYCLISME. Pour une 7e année consécutive, Karol-Ann Canuel prendra part aux championnats du monde sur route, disputés à Innsbruck en Autriche du 22 au 30 septembre.

L’Amossoise d’origine prendra part aux trois épreuves présentées pour les femmes élites, à commencer par le contre-la-montre par équipe, le dimanche 23 septembre. Avec son équipe, Boels-Dolmans, elle tentera de reconquérir le titre mondial qu’elle a détenu en 2014, 2015 et 2016 avant de le perdre l’an dernier aux mains de Team Sunweb, en Norvège. Le tracé de 54,5 kilomètres présente un dénivelé de 152 mètres.

«Notre focus cette saison, c’était la Coupe du monde en Suède, que nous avons remportée, et les championnats du monde, qui demeurent notre plus gros objectif. On vient de faire deux jours d’entraînement la semaine dernière et on repart pour un camp en Hollande samedi (15 septembre). On part ensuite pour Innsbruck le 19 septembre», a précisé l’athlète de 30 ans, qui vit en Espagne pendant la saison de vélo.

Le contre-la-montre par équipe demande beaucoup de cohésion au sein de l’équipe, afin d’utiliser les forces et protéger les faiblesses de chacune des six cyclistes. «C’est important de bien se préparer ensemble», a-t-elle fait valoir.

L’Union cycliste internationale a annoncé en mai qu’il s’agissait de la dernière édition de cette épreuve pour les équipes professionnelles.

Une courte journée de repos

Karol-Ann Canuel rejoindra ensuite l’équipe canadienne et tentera de profiter au maximum d’une journée de repos avant de s’attaquer au contre-la-montre individuel, le mardi. La course de 20 km comporte un dénivelé de 192 m, dont une montée de 100 m.

«Le niveau est vraiment élevé chez les femmes. Ça dépend vraiment de comment je vais récupérer du contre-la-montre par équipe. C’est mon challenge chaque année. Je n’ai qu’une journée de récupération. Au contre-la-montre, ça ne ment pas. On ne peut pas se cacher, c’est full gaz tout le long. Ce n’est pas comme la route. Si les jambes ne sont pas là en partant, on ne peut pas revenir en fin de course», a-t-elle confié.

Une route éprouvante

La course en ligne s’annonce pour le moins éprouvante, avec son dénivelé de 2413 mètres sur 156 km, dont une pente abrupte à 14 %. Elle devra aussi monter une autre bonne pente à trois reprises dans le circuit urbain final.

«Je ne veux pas me mettre de pression. Je veux juste avoir de bonnes sensations. Je n’ai pas d’objectif de classement. Si je suis capable de passer la bosse et ensuite jouer mes cartes, je serai bien contente. Je veux faire une bonne course et pouvoir me dire que je suis fière de ce que j’ai fait», a-t-elle indiqué.

Une belle saison

En dépit de certaines déceptions, Karol-Ann Canuel estime avoir connu une belle saison. Elle aurait aimé remporter le Chrono de Gatineau (2e) et conserver son titre canadien au contre-la-montre (2e). «C’est une déception. C’était des objectifs personnels, mais mon calendrier de courses a fait en sorte que je suis arrivée fatiguée au Canada. Mais ça fait partie du cyclisme», a-t-elle reconnu.

Elle est particulièrement fière de sa 8e place à la Trofeo Alfredo Binda, en Italie, en mars dernier, et se mord encore les doigts d’avoir raté de peu la victoire à la 1re étape du Tour féminin de la Norvège en août. «Ça m’a fait un pincement au cœur. Je me suis échappée en solo (pendant 20 km) et je me suis fait rattraper à seulement 100 mètres de ligne», a-t-elle raconté.

Les Jeux de Tokyo dans sa mire

Karol-Ann Canuel, qui termine sa 9e saison chez les pros en Europe, se réjouit d’avoir signé pour deux autres saisons avec son équipe, ce qui devrait la mener jusqu’aux Olympiques de 2020. «Les Jeux de Tokyo sont toujours mon objectif. Je suis très contente de demeurer avec Boels-Dolmans. C’est la meilleure équipe au monde, avec les meilleurs sponsors et je suis confortable avec les gens qui m’entourent», a affirmé celle qui a participé aux Jeux de Rio en 2016.

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