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12 octobre 2018

L’église de La Sarre a besoin de votre aide

Église La Sarre

©Photo L’Éclat / Le Citoyen - Marc-André Gemme

Les fenêtres de bois de l’église Saint-André sont en fin de vie et laissent passer l’air froid pendant l’hiver.

Construite en 1917, l’église de Saint-André de La Sarre porte les mêmes fenêtres depuis sa construction. Fabriquées de bois, elles sont maintenant complètement désuètes. Puisque la facture risque d’être salée, l’aide des citoyens est donc demandée.

«À certains endroits, on peut passer un doigt à travers le bois pourri», a souligné le président de l’assemblée de la Fabrique de la paroisse Saint-André, Gilbert Barrette.

L’hiver, on peut sentir les vents à travers les fenêtre causant évidemment d’importantes pertes de chaleur et des frais supplémentaires liés au chauffage.

Il y a deux ans, l’église mettait à jour son système de chauffage. Elle passait d’un système désuet au mazout à un système complètement électrique. Ce système a permis d’économiser des sommes avoisinantes les 15 000 $ par année. Or, les pertes de chaleur dues aux fenêtres n’offrent aucune économie au niveau du chauffage.

Refuser une subvention

«Ça fait plus d’un an et de demi qu’on travaille sérieusement sur le dossier des fenêtres, a affirmé Gilbert Barrette. On est admissible à une subvention du patrimoine religieux pour obtenir un financement de 70 % des travaux. Mais pour être admissible, on devait remplacer les fenêtres par la même chose.»

Après avoir évalué toutes leurs options, l’assemblée de la Fabrique a pris la décision de refuser la subvention. Plusieurs facteurs ont influencé cette décision.

«Tout d’abord, on a pensé aux générations futures, on voulait leur léguer quelque chose de durable pour qu’ils n’aient pas à revivre notre situation actuelle», a-t-il expliqué.

Les fenêtres seront donc faites de PVC et localement. «Les fenêtres vont être fabriquées par Roberge et les vitres seront assemblées à Amos», a souligné M. Barrette.

Pour ravoir des fenêtres en bois, ils auraient dû faire affaire avec un ébéniste qui se spécialise dans ce genre de fenêtres et celui qu’ils ont rencontré se trouve dans la région de Québec.

Question finance, même s’ils avaient décidé d’accepter la subvention, la facture finale aurait probablement été la même.

Les fenêtres en PVC coûteront tout près de 200 000$, installation incluse. Pour les fenêtres en bois, le procédé aurait été beaucoup plus long et dispendieux puisque l’ébéniste ne peut travailler que sur un petit nombre de fenêtres à la fois. Il fallait donc enlever quelques fenêtres, les acheminer à Québec, attendre qu’elles soient prêtes, les réinstaller et recommencer ce cycle pour les 62 fenêtres de l’église. Avec les coûts de transport et d’installation, la facture aurait fini par être plus élevée, malgré l’aide financière.

«Si on avait pu trouver quelque chose de similaire en région, ça nous aurait tenté, mais on a décidé d’encourager local», a-t-il souligné.

De plus, l’évêché d’Amos a récemment changé ses fenêtres, en acceptant la subvention du patrimoine. «On a parlé à l’évêque et s’il avait su sacrer, je pense qu’il aurait sacré tellement ils sont insatisfaits de l’isolation et de la qualité des fenêtres, a relaté M. Barrette. Ça ne lui a donc pas pris longtemps pour appuyer notre choix.»

Besoin d’aide

Depuis plusieurs années, la Fabrique a amassé des dons spécifiquement pour l’entretien du patrimoine religieux de La Sarre. Elle mettra donc une somme de 50 000 $ vers le projet. «De plus, on a pu obtenir un prêt du diocèse de 80 000 $ sans intérêts», a expliqué Gilbert Barrette.

Cela laisse un manque à gagner de 70 000 $. La Fabrique demande l’aide des citoyens pour les aider à accumuler cette somme. Elle propose de vendre chaque fenêtre au coût de 1200 $. À la fin des travaux, une plaque honorant les individus ou les familles qui ont fait un don pour acheter une fenêtre sera apposée.

Le temps étant limité, la campagne de financement se terminera à la fin novembre.

Le toit

Bien que les fenêtres soient la priorité actuelle, le toit de l’église est arrivé à la fin de sa vie utile depuis plusieurs années. Quelques travaux ponctuels ont permis de réparer les problèmes les plus prioritaires, mais la Fabrique est bien consciente que d’ici quelques années, il faudra remplacer la couverture au complet.

Or, ce projet risque de coûter beaucoup plus cher que celui des fenêtres. La dernière estimation date d’il y a plus de six ans et on parlait déjà d’une somme avoisinant les 800 000 $. La Fabrique s’attend donc à voir une facture qui va dépasser le million.

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